Cinq syndicats autonomes du secteur de la santé viennent d'apporter leur soutien aux mouvements populaires contre le cinquième mandat. Les syndicats des paramédicaux, des psychologues, des médecins généralistes de santé publique, des médecins spécialistes de santé publique et des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires ont rendu public un communiqué, hier, pour déclarer qu'ils ne peuvent pas rester indifférents à cet élan populaire. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le Syndicat national algériens des psychologues (Snapsy), le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique, (SNMGSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) soulignent que l'Algérie vit une situation inédite et historique avec un soulèvement populaire sans précédent à travers tout le territoire national touchant toutes les couches de la société. «Nous, organisations syndicales autonomes de la santé, réunies en intersyndicale, ne pouvons en aucun cas rester indifférents devant cet élan extraordinaire de notre population. Face au refus de laisser l'Algérie sombrer dans le chaos, nous apportons notre soutien total au mouvement pacifique déclenché le 22 février et délivrant le message aux autorités de prendre en considération cet appel. Nous attirons l'attention contre les conséquences qui découleraient du refus d'y répondre et les risques d'embrasement pour notre pays, et appelons à préserver le caractère pacifique de ces manifestations», ont annoncé les cinq syndicats dans leur communiqué. Et d'ajouter que «les femmes et les hommes du corps de la santé ont toujours été auprès du peuple algérien dans les moments les plus difficiles qu'a connus notre pays. Aujourd'hui, comme hier, nous demeurons solidaires de notre valeureux peuple». Par ailleurs, soulignent-ils, l'intersyndicale demeure réunie en session ouverte pour suivre l'évolution de la situation. S. A.