Azeffoun, ville touristique, conna�t une animation particuli�re durant l��t�. Elle est prise d�assaut par des milliers d�estivants venus nombreux de tous les coins du pays et m�me de l��tranger pour s�amuser et se d�fouler. Chaque jour, la ville conna�t un trafic dense. Et pour cause, la population de la ville double, voire quadruple, surtout les week-ends, avec l�arriv�e des touristes des villages de la wilaya de Tizi- Ouzou. Un bouchon gigantesque longe ses diff�rentes ruelles. L�effet d�entonnoir commence � se dessiner aux cit�s avoisinantes mais cela n�a rien d��tonnant pour une ville qui grouille d�activit�s commerciales. La fi�vre motoris�e des trois mois de vacances convergeant vers le boulevard �Front de mer�, l�embouteillage, la saturation et la difficult� de stationner sont autant de probl�mes dont souffre Azeffoun le jour. Dans un espace relativement restreint et surpeupl�, l�automobiliste a beau se conformer � son code de la route, il ne sait plus o� trouver un espace de stationnement. La concentration des centres de loisirs : commerces, caf�t�rias, restaurants, grandes surfaces, h�tels... entra�ne chaque jour des probl�mes de circulation. Le weekend, la population a quadrupl� et il est difficile de g�rer cette mar�e humaine. Le boulevard Yacef-Omar bat le record avec des embouteillages monstres aux heures de pointe et surtout au moment du retour, en fin de journ�e. �Du jamais vu, nous dit Salim, un commer�ant d�Azeffoun. La circulation bat son record surtout du c�t� de la da�ra. Elle se fait dans un espace tr�s r�duit et cela engendre des embouteillages monstres. Personnellement, je pr�f�re faire mes commissions � pied car en voiture, on risque de perdre beaucoup de temps.� Amirouche, r�sidant d�Azeffoun, est tr�s nerveux : �Azeffoun, affirme-t-il, est noir de monde chaque apr�s-midi. La circulation se fait au ralenti car ce qui g�ne les usagers des quatre roues, c�est le stationnement anarchique. Le boulevard ne peut pas supporter le stationnement des voitures � droite et � gauche. C�est intol�rable. On ne peut plus circuler.� Azeffoun �touffe et pr�sente des sympt�mes s�rieux. Les �lus locaux ont �labor� un plan de circulation qui, malgr� son efficacit�, n�a pas pu sauver Azeffoun de la saturation. Un nouveau plan de circulation est n�cessaire. Le futur plan doit �tre inscrit dans un v�ritable projet de ville int�grant les modes de d�placement, la circulation automobile, les transports collectifs, le stationnement et l��tat de la voirie. La premi�re recommandation c�est de soulager le front de mer du trafic de transit. Cela suppose que l�on puisse faire le tour du centre-ville et acc�der aux quartiers gr�ce � des boucles de circulation desservant tout en observant le trafic de transit. Pour ce faire, des am�nagements sont n�cessaires : ronds-points aux carrefours, adaptation des rues secondaires et nouveaux trac�s de routes. La r�alisation de cet objectif passe par le traitement des points de conflit et des goulots d��tranglement comme l�avenue Yacef-Omar. Azeffoun a besoin d�une bouff�e d�oxyg�ne qui ne pourrait s�obtenir qu�avec un nouveau plan de circulation. Cela exige, certes, de nouveaux am�nagements mais tout simplement de l�imagination.