Les milliers de citoyens qui sont sortis ce vendredi voulaient d'abord fêter le commencement de la fin après la démission de Bouteflika. Ce n'est que le début car tous ceux qui ont trempé dans ce système doivent disparaître disent-ils. Ils ciblent Bensalah, Bedoui, Belaïz, Bouchareb et les autres mais ce sont surtout les deux premiers qui en prendront pour leur grade. Ce sont aussi les mêmes slogans qui reviennent comme «Klito l'bled ya seraqine» ou «Rendez-nous notre argent». La même détermination est affichée par la foule de manifestants parmi lesquels nous remarquons des nouveaux dans le Hirak et c'est vous dire que toute la société s'implique dans ce magnifique décor. Il y a aussi ceux qui veulent se refaire une virginité en s'affichant dans cet événement pour se dédouaner. Il n'y a pas si longtemps, ils étaient militants ou parlementaires dans des formations politiques à avoir soutenu le Président sortant et faisant, pour certains, partie de l'alliance présidentielle. Il convient de signaler la contribution en ce vendredi des jeunes artistes libres qui ont présenté sur la place Emir Abdelkader un flash mode avec musique et danse pour fidéliser les adhérents au Hirak et afin que celui-ci garde son cachet pacifique avec le mot d'ordre pour les prochaines sorties «Tout le système doit disparaître». M. Meddeber
