Le come-back d'Omar comme directeur général de SPA/Le Doyen semble avoir vécu. Le fantasque dirigeant parachuté le 10 avril dernier «sur une instruction venue d'en-haut», à en croire le désormais P-dg de la Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour, devrait remettre les clés «très bientôt». Le nouveau patron de la Sonatrach, M. Rachid Hachichi qui attend un «rapport de la situation sur toutes les filiales» de la firme pétrolière, fait de la question de la gestion du sport au sein de l'entreprise une «priorité». Selon des sources proches de la DG de la Sonatrach, «un profond lifting sera opéré au niveau du Groupement Sportif des Pétroliers ainsi que la section football dirigée par la SPA/Le Doyen sans oublier les autres filiales du groupe qui parrainent des clubs sportifs. Le «cas Ghrib» n'en sera, en effet, qu'un aspect du dossier «sport» sur lequel va se pencher le nouveau P-dg de la Sonatrach. Plus qu'une restructuration, nos sources avancent qu'il s'agit de reconsidérer tout le processus d'aide au sport entrepris par la plus stratégique des entreprises publiques nationales. Le gouffre financier engendré par la gestion de la section football (le GSP compte, quant à lui, pas moins de 13 sections) a été maintes fois dénoncé par les différentes parties en conflit, particulièrement le CSA/MCA à qui appartient le sigle du Mouloudia d'Alger. Une entité qui ne tire aucun dividende de ce partenariat et qui réclame la restitution du sigle à ses propriétaires légaux. La convention de parrainage signée au début des années a souvent été mise en avant par les membres du CSA pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un «squat d'un pan de l'histoire de l'Algérie». La restructuration attendue au sein du Groupement sportif (GSP) et la reconsidération des moyens d'aide au sport devrait entraîner la chute d'Omar Ghrib qui a déjà présidé aux affaires de la section football du MCA entre 2010 et 2013 puis en 2016 périodes durant lesquelles le club de la capitale a certes remporté un titre national (2010) et une Coupe d'Algérie (en 2016 face au NAHD) en dépensant sans compter et sans que personne ne cherche où sont partis les millions de dinars consentis par la Sonatrach. Une entreprise qui offre un «fonds de roulement» de plusieurs centaines de milliards de centimes sans que la section football ne dispose de la moindre logistique. M. B.