Le procès impliquant Kamel Chikhi dit El Bouchi et douze autres prévenus, des cadres des Conservations foncières, a été reporté au 19 juin. Le tribunal de Sidi-M'hamed a accédé à la demande de la défense qui avait demandé le report dès l'ouverture de l'audience. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le procès de Kamel Chikhi et de douze autres accusés dans l'affaire des livrets fonciers ne s'est pas ouvert hier. Le juge a décidé de le programmer pour le 19 juin prochain. C'est à la demande de la défense que l'audience a été reportée. Prévue à neuf heures, l'audience n'a finalement débuté qu'à 11 heures. Quelques minutes auparavant, le principal accusé, Kamel Chikhi, et douze autres prévenus ont fait leur entrée dans une salle d'audience exiguë et surchauffée. Les accusés ont fait leur entrée escortés par des éléments des forces de sécurité. Très nombreuses à l'audience, les familles des prévenus se sont aussitôt levées pour pouvoir les apercevoir. Quelques minutes plus tard, l'audience était déclarée ouverte avec l'appel des accusés puis des témoins. Deux de ces derniers étaient absents. S'en sont suivies les procédures liées à la constitution de la défense avant que cette dernière n'entame des palabres avec le juge pour demander le report. Leur demande a été aussitôt acceptée. Selon les nombreux avocats constitués, le report est motivé par la conjoncture qui n'est pas favorable. Ils disent craindre que leurs clients ne soient sacrifiés dans le sillage de ce qui s'apparente à une chasse aux sorcières. D'autres avocats, à l'image de celui de Kamel Chikhi, ont expliqué le report par le Ramadhan qui n'est pas une bonne période pour la tenue de ce type de procès. Kamel El Bouchi est poursuivi dans le cadre de cette affaire pour corruption tandis que les douze cadres, travaillant essentiellement dans les Conservations foncières ou les services d'urbanisme de plusieurs communes, sont soupçonnés d'avoir reçu des pot-de-vins en contrepartie de facilitations accordées au principal accusé. N. I.