Les travailleurs de l'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (Eniem) d'Oued Aïssi maintiennent leur mot d'ordre de grève déclenchée il y a quatre semaines, en soutien de plusieurs revendications, notamment la revalorisation de leurs salaires. Hier encore, les travailleurs sont revenus à la charge, en observant un sit-in devant le siège la Direction générale au boulevard Ali-Stiti. Au micro de Radio Tizi Ouzou, Ils ont dénoncé le silence de la direction et le harcèlement moral dont ils se disent victimes de la part de cette dernière. «Nous voulons une augmentation de nos salaires pour qu'on puisse subvenir aux besoins de nos familles», déclarent les protestataires qui s'estiment ostracisés sur le plan salarial du fait, considèrent-ils, que leurs rémunérations sont en deçà de ce qui est perçu par les travailleurs des autres entreprises du secteur économique. «Nous sommes les moins payés dans le secteur économique, et nous exigeons que nos salaires qui n'ont pas connu d'augmentation depuis 2014 soient revus à la hausse». Pour sa part, le P-dg de l'entreprise déclare irrecevables les doléances des travailleurs, en raison, avance-t-il, de la situation financière difficile que connaît, présentement, l'entreprise. Un argument qui ne satisfait pas les travailleurs qui se disent déterminés à poursuivre leur grève jusqu'à satisfaction de leurs doléances. Celles-ci ont trait à la revalorisation de leurs salaires, au versement du treizième mois, à la bonification de la prime de rendement qui est insuffisante ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail. S. A. M.