Le tribunal criminel près la cour de Souk Ahras a eu à traiter, hier, une affaire de crime crapuleux qui a eu lieu à l'unité de la Protection civile de Aïn Seynour relevant de la daïra de Machroha . La genèse de cette affaire remonte au 30 octobre 2018 , quand T. O., âgé de 26 ans, un agent de la Protection civile exerçant dans cette unité , avait d'abord aspergé d'essence puis immolé son responsable hiérarchique, un officier répondant aux initiales de R. CH. trentenaire, avant de lui porter plusieurs coups de couteau en pleine poitrine. Passé à la barre, l'inculpé, pour se dédouaner, expliqua qu'il était en butte de persécution de la part de son chef, mais malheureusement pour lui, ses déclarations redondantes n'ont pas été en sa faveur. La partie civile dans sa plaidoirie axa sur la préméditation de ce crime odieux, d'autant plus, le prévenu avait brûlé vif son collègue avant de lui asséner des coups mortels avec une arme blanche. Ils étaient 18 fonctionnaires à être auditionnés par les juges sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Une audition suivie par le réquisitoire du ministère public qui considéra que les déclarations de l'inculpé ont été battues en brèche par les témoignages et les faits établis, et il a requis la condamnation à mort. L'avocat de la défense après une plaidoirie sur les circonstances selon lesquelles le mis en cause avait agi , le mobile qui l'avait poussé à accomplir cet acte sans intention criminelle , a demandé au tribunal de faire bénéficier son client des circonstances atténuantes . Après concertation , les membres du tribunal criminel ont condamné l' agent de la Protection civile à la peine capitale . Barour Yacine