La ville d�Oran souffre depuis des ann�es du manque d�espaces verts et de lieux de d�tente. Certes, � sa p�riph�rie comme pr�s du rond-point du pont Zabana, des espaces verts ont bien �t� r�alis�s, mais dans la ville les rares lieux de d�tente sont devenus des zones de non-droit. Une v�ritable clochardisation et les squats de ces lieux publics les ont peu � peu transform�s en des zones repoussantes. Ainsi, la place Hoche qui avait b�n�fici�, il y a quelques ann�es, d�un r�am�nagement tr�s agr�able avec l�installation de kiosques � fleurs et des jets d�eau n�est plus qu�une place sale, d�grad�e, en plein centre-ville. Il y a d�abord 4 kiosques qui sont abandonn�s et qui ont �t� vandalis�s, squatt�s. Des d�chets, des cartons et des dizaines de bouteilles de bi�re jonchent les lieux sans compter les odeurs d�urine, pestilentielles par ces fortes chaleurs. Les pav�s sur le sol n�ont pas tenu longtemps et commencent � sauter un peu partout. De plus, la place Hoche depuis des ann�es a �t� totalement accapar�e par des transporteurs clandestins qui occupent les lieux quotidiennement. Leurs v�hicules, fourgons et autres camionnettes occupent toutes les aires de stationnement y compris les trottoirs. Cette place aurait pu devenir un endroit tr�s agr�able pour les passants et riverains. La nuit, c�est un vrai coupe-gorge. Plus grave, juste � proximit� se trouve une �cole primaire. Ailleurs, toujours au c�ur de la ville, un petit jardin conna�t le m�me sort. Il s�agit du petit espace vert attenant � la cath�drale. C�est un lieu qui sert de dortoir � plusieurs sans-domicile qui, � longueur de journ�e, cuvent leur vin, de l�alcool � 90� parfois, et qui consomment de la drogue. Leur �tat est lamentable comme beaucoup de ceux qui vivent dans la rue. De leurs balcons, les riverains assistent souvent � des sc�nes d�plorables. Et l�on dit qu�Oran veut devenir une capitale et une destination m�diterran�enne...