Filali Ghouini se rallie à Abdelaziz Bélaïd pour réclamer l'association de l'ex-allégeance au dialogue que mène l'instance que dirige Karim Younès. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le président du mouvement Islah appelle à un dialogue «global et inclusif qui n'exclut personne» dont notamment les partis de l'ex-allégeance, expliquant son plaidoyer par le souci de mettre en avant l'intérêt suprême du pays avant toute autre considération et ainsi arriver à trouver les «dénominateurs communs à même de sortir le pays de la crise grave qu'il traverse». Dans un point de presse animé, avant-hier jeudi, au sortir d'une entrevue avec le coordinateur de l'instance de médiation et de dialogue, Ghouini ne fait pas que défendre l'ex-allégeance, dont la mise à l'écart de tout processus de sortie de crise est réclamée avec insistance par la rue, la classe politique et les divers acteurs et autres personnalités pour avoir grandement contribué à l'impasse actuelle. Dans les faits, le jeune leader islamiste se fait l'avocat de lui-même puisqu'il a été parmi les fervents partisans de la continuité du règne du président de la République déchu dont il a soutenu avec ferveur l'option du 5e mandat avortée par le mouvement populaire né le 22 février écoulé. Et à Ghouini de plaider la révision de nombre de lois avant d'aller à l'élection présidentielle projetée par le pouvoir. A savoir la loi portant code électoral et la mise sur pied d'une instance indépendante d'organisation et de supervision des élections. Ceci en plus de la préparation des conditions que requiert pareille opération électorale. Il appelle, dans ce sens, à approfondir et élargir le dialogue pour sortir avec des propositions «constructives» à même de servir de base de travail à la conférence nationale à laquelle prendront part toutes les parties. Tout cela, poursuit le président du mouvement Islah, pour arriver à un consensus pour une élection présidentielle au «plus vite». Bilan d'étape, aujourd'hui Par ailleurs, l'instance nationale de médiation et de dialogue, qui a reçu le même jour le président du MNE (Mouvement national de l'espérance), Mohamed Hadef, se réunit ce samedi matin. A l'ordre du jour de cette rencontre, un bilan d'étape, selon un membre de la cellule de communication de ladite instance. Pour Djamel Karkadène, les membres du Panel auront à faire le «point» sur une quinzaine de rencontres et de contacts avec divers chefs de partis, acteurs de divers horizons et autres activistes du mouvement populaire. Il sera également question d'entamer le travail de synthèse des près de 500 plateformes et autres initiatives parvenues à l'instance qui poursuivra sa médiation cette semaine avec d'autres chefs de partis et divers acteurs. M. K.