La convention des Forces de l'alternative démocratique, prévue pour demain lundi, se tiendra fort probablement au siège national du RCD, à El Biar, sur les hauteurs d'Alger. Les membres de ce pôle composé du RCD, du FFS, du PT, du PST, du MDS, du PLD, de l'UCP et de la LADDH (aile que préside Me Noureddine Bénissad), n'ont, jusqu'à hier samedi en milieu d'après-midi, pas encore reçu de réponse à leur demande d'autorisation pour la tenue de leur convention prévue demain lundi, au niveau d'une salle de la Safex (Société algérienne des foires et exportations), aux Pins Maritimes, à l'est de la capitale. Pour faire face à toute mauvaise surprise, soit un refus de l'administration de la wilaya d'Alger, un plan B a été concocté par les organisateurs de ce rendez-vous, le second après celui du 26 juin dernier. Ce conclave se déroulera alors, au siège national du RCD, à El Biar. Un chapiteau qui sera dressé dans la cour dudit siège, abritera l'événement. Ce qui ne sera pas sans incidences sur la composante devant prendre part à cette conférence puisque celle-ci devra être, ainsi réduite de presque la moitié en dépit, dit-on au sein des Forces de l'alternative démocratique, du beau monde parmi la sphère politique, associative, société civile et personnalités qui ont émis le vœu de prendre part à cette rencontre. Cette convention nationale devait se tenir, pour rappel, le 31 août dernier avant que les services de la wilaya d'Alger ne signifient «sans aucun motif» leur refus d'octroyer l'autorisation aux signataires du Pacte de l'alternative démocratique. Et dans une conférence de presse tenue samedi dernier, les Forces de l'alternative démocratique ont mis le pouvoir devant «ses responsabilités pour venir à bout des entraves devant les droits, les libertés et le débat ainsi que la libération des détenus politiques et ceux d'opinion». Elles ont également renouvelé leur «détermination à tenir la conférence nationale portant pacte des forces démocratiques le 9 septembre prochain, elles qui tiennent à consacrer un «changement de système à travers un processus constituant qui s'appuie sur la souveraineté populaire». Pour ces forces, le processus actuel, soit une élection présidentielle que le pouvoir veut tenir coûte que coûte et le plus vite possible, mènera inévitablement vers un «statu quo au vu du refus sans cesse réitéré par le peuple à ce régime». M. K.