L'«Atelier régional de renforcement des capacités des pays africains pour l'institutionnalisation de la gestion des données nationales d'inventaires de gaz à effet de serre», co-organisé par le ministère des Affaires étrangères et les Nations-Unies, est un rendez-vous qui rassemble les pays africains en développement autour d'une cause commune pour lutter contre le changement climatique et s'adapter à ses effets. La rencontre rentre dans le cadre du prolongement de l'Accord de Paris d'il y a 3 ans qui vise à mettre en garde contre la menace du changement climatique et la mobilisation des experts contre l'augmentation de la température. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - A l'ouverture des travaux qui dureront 3 jours à l'hôtel Sofitel, le représentant du ministère des Affaires étrangères et le DG aux relations multilatérales, M. Lazhar Soualem, ont appelé au renforcement des capacités des pays africains à œuvrer pour la stabilité de l'émission des gaz à effet de serre, considérant que l'évènement constitue une opportunité à même de mettre entre les mains des experts les outils didactiques pour la collecte et la maîtrise des données permettant de disposer des compétences techniques et des compétences adéquates dans le domaine de la lutte contre l'émission des gaz à effet de serre. L'Algérie, qui a accueilli «l'Atelier régional africain», a été saluée à l'ouverture des travaux par le Pnud et UFCC (Nations-Unies) pour les efforts déployés dans le domaine de la coordination intersectorielle entre les pays africains pour la réduction de l'émission des gaz à effet de serre. Dans son allocution d'ouverture, M.Gervais Madzous, président du CGE, a déclaré que l'Algérie participe activement à ce projet. Comme il a appelé aussi les experts africains à renforcer «la transparence de l'inventaire» qui constitue un élément essentiel. Pour M. Eric Overvest, coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Algérie, «les risques qui guettent notre planète sont énormes», soulignant que la sécheresse engendrée par les changements climatiques a causé des catastrophes, citant les chiffres de 2 millions de personnes touchées et des dommages évalués à 3 milliards de dollars. «Les conditions météorologiques s'aggravent, et il est impératif de respecter l'Accord de Paris afin de minimiser l'impact», a-t-il averti. Les organisateurs ont appelé à l'occasion à accroître le nombre de communications, et que l'importance des informations recueillies au rapport final constitue un instrument politique visant à porter assistance aux pays africains en développement. C'est ainsi qu'il est attendu que les 3 jours des travaux de cet atelier seront couronnés d'outils et informations permettant de développer les pays africains et de «servir les recommandations de l'Accord de Paris qui appelle à instaurer un cadre de travail transparent par le travail collectif». A. B.