Une soci�t� vis�e par des sanctions de l'ONU et des Etats-Unis en raison de son lien avec les Gardiens de la r�volution, l'arm�e id�ologique du r�gime en Iran, a affirm� hier qu'elle se retirait de deux phases de South Pars, un important projet gazier dans le Golfe. �R�cemment, �Khatam al-Anbiya� a �t� frapp� par des sanctions, une action tyrannique de la part de l'Occident�, a affirm� le groupe industriel sur son site internet Khatam.com. �Vu les circonstances, la poursuite de notre travail dans les phases 15 et 16 pourrait mettre en danger les ressources nationales. C'est pour cela que nous et les compagnies affili�es nous retirons des consortiums (d�veloppant) les phases 15 et 16�, a-t-il ajout�. Fin juin 2006, �Khatam al-Anbiya� (�Le dernier des proph�tes�) avait remport� un contrat de 2,09 milliards de dollars pour d�velopper ces deux phases. �Khatam al-Anbiya� est l'une des 15 compagnies iraniennes li�es aux Gardiens de la r�volution, qui ont fait l'objet de nouvelles sanctions internationales le 9 juin en raison du programme nucl�aire controvers� de l'Iran. Le conglom�rat industriel a �t� cr�� durant la guerre Iran-Irak (1980-1988) pour contribuer � la reconstruction du pays et a, depuis, diversifi� ses activit�s dans des secteurs comme l'ing�nierie m�canique, l'�nergie, l'exploitation mini�re et la d�fense, notamment sous la pr�sidence de Mahmoud Ahmadinejad. Plusieurs commandants des Gardiens de la r�volution ont d�clar� que le groupe pourrait reprendre des projets �nerg�tiques � la place de compagnies occidentales ayant gel� leurs investissements en raison des sanctions. Deuxi�me exportateur de p�trole au sein de l'Opep, l'Iran partage avec le petit Etat du Qatar le champ gazier de Pars Sud, dans les eaux du Golfe. Le d�veloppement de cet �norme gisement offshore a �t� retard� en raison de l'absence d'investissement dans un pays dont les besoins en gaz sont importants et de la difficult� d'importer la technologie n�cessaire.