La superstar du Paris SG Neymar poursuit, ce soir contre Reims, son opération rédemption auprès du Parc des princes, lors d'une 7e journée de championnat de France sous haute tension pour les entraîneurs de Lyon Sylvinho et de Saint-Etienne Ghislain Printant. PSG : Neymar, encore un exploit? Neymar opération rédemption, épisode III. Son magnifique retourné acrobatique contre Strasbourg (1-0), pour sa première de la saison, suivi du but de la victoire à Lyon (1-0) dimanche, ont accéléré le film de son retour en grâce auprès des ultras qui n'ont pas aimé ses velléités de retour au Barça cet été. La superstar brésilienne, qui véhicule l'image d'un joueur heureux sur les réseaux sociaux, peut livrer contre Reims une troisième preuve, en dix jours, de son implication pour le PSG. «Il n'est pas à 100% (de ses capacités physiques). Il va faire mieux !», a prévenu Thomas Tuchel. Depuis que «Ney» est de retour, les bonnes nouvelles se sont accumulées pour l'entraîneur allemand et le PSG (1er, 15 pts): la défense (cinq «clean-sheets» de suite) rassure, la confiance est au top après la victoire contre le Real Madrid (3-0) en Ligue des champions, et, face aux Champenois, Kylian Mbappé doit retrouver la compétition, un mois après sa blessure à une cuisse. Il ne manque qu'une victoire mercredi pour creuser un premier écart en tête du Championnat, et peut-être taire les sifflets du virage visant Neymar. Lyon, Saint-Etienne : entraîneurs en danger Les rivaux Lyon (9e, 8 pts) et Saint-Etienne (17e, 5 pts) partagent un point commun: après six journées, aucun de leurs entraîneurs n'a convaincu après leur intronisation cet été. Dans le Rhône, Sylvinho reste sur cinq matchs consécutifs sans victoire. Mais si son équipe ne compte que deux points de moins que celle de la saison passée au même stade du Championnat, la défaite contre Paris dimanche a jeté un voile sur son bilan: attaque en berne, stratégie ultra-défensive différente de l'ADN du club, peu de convictions... Le coach brésilien, qui découvre la L1, a quitté le Parc OL sous les huées, et doit gagner chez le promu Brest (15e, 7 pts) pour ne pas accroître le bruit autour de lui. A 60 km de là, la situation est pire pour Ghislain Printant, après la claque reçue à Angers (4-1) qui maintient les Verts au fond du classement (17e, 5 pts), très loin de leurs ambitions. Dès dimanche, le quotidien L'Equipe a évoqué son départ. La rencontre face au barragiste Metz (18e, 4 pts) ressemble à un «match de la dernière chance»... A moins qu'il ne s'agisse de celui du 6 octobre... contre l'OL de Sylvinho. Derbies en folie, Angers à Toulouse En L1, c'est déjà la fête des voisins : après Monaco-Nice mardi, Montpellier-Nîmes et Nantes-Rennes vont animer la soirée de mercredi. Les Crocos (11e, 8 pts) aimeraient rendre cette journée historique, en empochant leur premier succès dans l'Hérault (9 matchs, 5 défaites) chez les Montpelliérains (12e, 8 pts). Les Canaris (7e, 10 pts) n'ont eux plus battu à domicile les Bretons (4e, 11 pts) depuis 2005. Une victoire leur permettrait aussi de garder contact avec le podium. Angers (2e, 12 pts) espère aussi prolonger son doux été, qui a vu le SCO jouer les trouble-fêtes grâce à son attaque de feu, la meilleure de L1. L'équipe de Stéphane Moulin se rend à Toulouse (13e, 8 pts). Derrière les Angevins, Lille (6e, 10 pts) est à l'affût, avec la réception de Strasbourg.