La position du FLN à l'égard de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ne sera pas connue de sitôt. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Au FLN, on préfère encore temporiser concernant la position du parti à l'égard de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain. La réunion, hier samedi, des mouhafedh du parti autour du secrétaire général par intérim et des membres du bureau politique a été, certes, l'occasion d'aborder le dossier de ce scrutin mais n'a pas été pour trancher une quelconque position. Ceci dit, le sujet a été discuté dans le sens de renouer le contact avec la base du Front pour mener une large campagne de sensibilisation en vue d'une participation massive au rendez-vous du 12 décembre prochain, soutient le chargé de la communication du vieux Front du pouvoir. Pour Mohamed Amari, il s'agira, pour les membres du bureau politique, de sillonner les structures de base du parti à l'effet de les sensibiliser à l'importance du prochain scrutin présidentiel. Quant à la position finale du parti à l'égard de cette élection, notre interlocuteur soutient que le dossier reste ouvert et sera tranché en «temps opportun». Une situation inédite au sein du parti du pouvoir, habitué jusqu'ici à appuyer l'option du sérail. Sauf que, cette fois-ci, la boussole tarde encore à montrer la direction à suivre, d'où cette hésitation et ces tergiversations dans l'attente que les choses s'éclaircissent. Car, dit-on au sein du vieux parti, on imagine mal le FLN parier sur un candidat s'il n'est pas certain de sa victoire finale. Par ailleurs, le chargé de la communication au sein du parti FLN a tenu à démentir toute campagne de collecte de signatures en vue de convoquer une session extraordinaire du comité central avec l'objectif d'élire une nouvelle direction et arrêter la positon du parti à l'égard du rendez-vous du 12 décembre prochain. Selon les promoteurs de cette démarche, la majorité des membres du comité central du FLN refusent catégoriquement l'idée de faire l'impasse sur la tenue d'une telle session et laisser Ali Seddiki assurer l'intérim à titre de secrétaire général après la mise sous mandat dé dépôt du secrétaire général Mohamed Djemaï. Pour eux, l'urgence est d'élire un secrétaire général et de débattre la question de la prochaine élection présidentielle, eux qui considèrent «illégitime» l'actuel bureau politique du parti en vertu, selon eux, du règlement intérieur qui n'octroie pas le droit au BP de gérer les affaires du parti et de prendre des décisions qui relèvent des prérogatives du secrétaire général. Ceci dit, Amari n'écarte pas la possibilité d'une telle session extraordinaire pour peu que les deux tiers du comité central la sollicitent conformément aux statuts du parti. M. K.