La situation � Chypre est �inacceptable�, 36 ans apr�s l�invasion turque d�une partie de l��le, et �il faut mettre fin� � sa division, a d�clar� hier le ministre grec des Affaires �trang�res, Dimitris Droutsas. �36 ans apr�s l�invasion turque, beaucoup trop de temps s�est �coul�, la situation actuelle � Chypre est inacceptable, il faut que cela se termine et que toutes les troupes turques d�occupation quittent l��le�, a dit M. Droutsas, au cours d�un point de presse commun avec son homologue chypriote Markos Kyprianou, en visite officielle � Ath�nes. Chypre est divis�e depuis le 20 juillet 1974, lorsque la Turquie a envahi le nord de l��le � la suite d�un coup d�Etat foment� par des nationalistes chypriotesgrecs soutenus par la junte des colonels alors au pouvoir � Ath�nes et visant � rattacher le pays � la Gr�ce. Se r�f�rant � la proposition d�Ankara, qui avait appel� en juin les dirigeants chypriote-grec et chyprioteturc, � trouver un accord sur la question de la division de l��le d�ici � la fin de l�ann�e, dans le cadre des n�gociations sous l��gide de l�ONU, M. Droutsas a dit que �les �ch�ances contraignantes n�avaient pas de place� dans ces discussions. �La Gr�ce soutient de mani�re active les efforts du pr�sident chypriote Demetris Christofias dans le cadre des r�solutions des Nations unies et des principes europ�ens �, a-t-il soulign�. De son c�t�, M. Kyprianou a accus� Ankara de �jouer sur la communication et la ruse� et r�p�t� que Nicosie soutient le processus d�adh�sion d�Ankara � l�UE, mais � condition que �la Turquie respecte ses engagements�. Dervis Eroglu, �lu en avril � la pr�sidence de la R�publique turque de Chypre nord (RTCN, uniquement reconnue par Ankara), s�est dit favorable � une r�unification de l��le sur la base d�une f�d�ration bizonale et bicommunautaire, mais n�accepte pas le principe d�une seule souverainet�, comme le veulent Ath�nes et la R�publique de Chypre, reconnue internationalement.