La ville de Taher croule sous les ordures depuis plusieurs jours. En effet, lors de notre passage dans cette ville, hier lundi, nous avons été désagréablement surpris par les amas des ordures qui s'entassent au niveau de nombreux quartiers, dégageant des odeurs nauséabondes et ce, à un pas de l'hôpital Saïd-Mejdoub. Un riverain nous a affirmé que les agents du service de ramassage des ordures sont aux abonnés absents depuis quinze jours « el hala rahi hamela » (un laisser-aller total, Ndlr), a ajouté notre interlocuteur sur un ton révolté . Une situation qui risque de provoquer des maladies de tous genres dans la troisième commune de la wilaya en matière d'indicateurs socioéconomiques. Poursuivant notre virée à travers certains quartiers de la ville, nous avons aperçu le même décor devant la maison de jeunes de Boucherka , en face du siège de la Banque de développement rural mitoyenne à l'agence CPA. Des sacs-poubelles qui s'entassent et qui attendent le camion de ramassage qui brille par son absence depuis une dizaine de jours . Il convient de souligner que le centre d'enfouissement technique de Démina a été fermé par les citoyens de ladite localité depuis le 9 juin dernier, réclament son transfert vers un autre endroit. Faute de ramassage des ordures, les différents quartiers de la ville croulent sous les ordures et les sacs-poubelles éventrés, jonchant le sol à chaque coin de rue dans de nombreux quartiers. Du côté de la mairie, le président de l'Assemblée populaire communale nous a affirmé que, suite la fermeture du CET, cela a compliqué davantage la gestion des déchets ménagers car ce centre prenait en charge les ordures des communes de Taher, Chekfa, Chahna, El-Kennar, Oudjana, Emir-Abdelkader. La Direction de l'environnement et des énergies renouvelables affirme, dans une déclaration à la radio locale de Jijel, que son instance a fermé neuf décharges sauvages sur un total de 47 décharges incontrôlées que compte la wilaya. M. C. Bouhali