La grille de lecture de la statistique du taux de chômage de l'ordre de 11% en 2018 est passé en 2019 à 8,09% au niveau de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, les chiffres communiqués par les pouvoirs publics laissent sceptique. Le taux de chômage qui se rapproche de la réalité est plutôt de 27%, ce qu'affirment de nombreux opérateurs économiques, et ce, en raison des effets cumulatifs dus à l'atonie économique, des produits finis invendus qui constituent un impact non négligeable sur la trésorerie des entreprises. S'ajoute à cela, le manque de matières premières qui ralentissent la productivité, cette jonction pousse les capitaines d'entreprise à la compression du personnel. A ce titre, sur 365 opérateurs économiques en projet d'investissements, seuls 135 opérateurs seront bientôt opérationnels. Ces derniers, une fois en production, seraient en mesure d'employer au moins 5 000 employés jeunes. Au final, les demandeurs d'emploi sont face à une triade d'opacité, d'abandon et de détresse ne savant plus à quel saint se vouer pour décrocher un mirifique emploi. Officiellement, les pouvoirs publics ont déclaré 17 586 demandeurs d'emploi inscrits aux bureaux de main-d'œuvre. Cependant, la réalité dément cette statistique. Il existe pas moins de 35 000 jeunes en attente, selon les déclarations des chefs d'entreprises qui reçoivent des dizaines de jeunes demandeurs d'emploi tous les jours. Ces jeunes, tous sexes confondus sont des diplômés des universités, des bacheliers sans qualification, des diplômés des instituts technologiques, des diplômés des centres de formation, et des non diplômés sans qualifications. Layachi Salah-Eddine