Dans la journée d'hier dimanche, le tribunal de Sidi-Bel-Abbès a ouvert le procès du hirakiste Abdellaoui Ahmed, âgé de 42 ans, accusé d'atteinte à l'unité nationale et outrage à corps constitué via les réseaux sociaux. L'avocat du ministère public a requis 18 mois de prison ferme à l'encontre du prévenu, qui est actuellement en détention provisoire depuis son arrestation par les services de sécurité dans la journée du 17 octobre dernier. Il devait être jugé le 10 novembre dernier, mais l'affaire a été reportée au 17 novembre. Mise en délibérée, la sentence devra en principe être prononcée dans une semaine. Des hirakistes manifestent devant le tribunal Alors que Abdellaoui Ahmed (42 ans) extrait de sa cellule comparaissait devant les juges dans l'affaire de l'atteinte à l'unité nationale et outrage à corps constitué, dont il est accusé, les hirakistes, ayant appris que 18 mois de prison ferme ont été requis contre le prévenu, se sont rapidement regroupés devant le tribunal pour réclamer sa libération et celle des autres détenus du Hirak. Ils se sont massés devant l'instance judiciaire, scandant des slogans hostiles au pouvoir et à ceux qui en détiennent les décisions actuelles. Alors que la sentence doit être rendue dimanche prochain, les hirakistes qui soutiennent Abdellaoui, exigent sa libération et celle des autres détenus, du mouvement populaire. A. M.