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�MEUTES DE SIDI-SALEM (ANNABA)
Le proc�s en appel fix� au 1er ao�t prochain
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 07 - 2010

Le proc�s en appel des condamn�s dans les �meutes ayant affect� trois jours durant la cit� populeuse de Sidi Salem, au mois de juin �coul�, aura lieu le 1er ao�t prochain � la cour de justice de Annaba, selon une source judiciaire.
La majorit� des condamn�s, d�tenus actuellement � la maison d�arr�t de Bouza�roura, ont estim� avoir �t� lourdement sanctionn�s pour des faits qu�ils disent n�avoir pas commis. Certains d�entre eux n�ont cess� de r�p�ter, lors de l�enqu�te et durant les deux audiences du proc�s en premi�re instance au tribunal d�El Hadjar, qu�ils n�avaient rien � voir avec ces �meutes. A cet effet, ils ont entam� une gr�ve de la faim de deux jours qu�ils n�ont arr�t�e qu�apr�s des assurances qu�ils auraient re�ues pour r��tude de leurs cas. Selon leurs d�clarations, au moment des faits, ils se trouvaient � Sidi Salem, soit dans le cadre de leurs activit�s (commerces, services et autres), ou bien de passage chez des parents. Ils sont tous log�s en dehors de cette cit� et, de ce fait, ils n�ont aucune raison pour prendre part � des �meutes pour un relogement, pr�cisent- ils. Cette question ne les concerne ni de pr�s ni de loin, ont-ils affirm� au cours du premier proc�s. Leur arrestation par les services de s�curit� s�est op�r�e, selon leurs avocats, dans une situation �de confusion� qui a fait suite � l��nergique intervention des �l�ments de la police anti-�meute pour mettre fin aux graves incidents ayant vis� la destruction de biens publics et priv�s. Interpell�s dans le lot des jeunes �meutiers, les concern�s, selon la d�fense, ont fait l�objet de pr�sentation � la justice, qui les a mis sous mandat de d�p�t, avant d��tre condamn�s � des peines de deux � huit ans de prison ferme. Pour le reste des condamn�s qui sont accus�s de la destruction et du pillage d�institutions �tatiques telles l�annexe de l�APC et la recette postale notamment, ils le sont �galement pour �atteinte � un symbole de l�Etat, en br�lant l�embl�me national et en d�filant avec celui de la France�. S�ils confirment cette derni�re accusation (des photos prises par les services de s�curit� montrent, en effet, quelques jeunes courir en brandissant le drapeau fran�ais), les gens que nous avons rencontr�s � Sidi Salem sont cat�goriques. Ils nous ont affirm� qu�aucun embl�me national n�a �t� br�l� dans leur cit�, lors de ces �meutes. Et pour d�montrer leur attachement et leur amour pour la patrie, les habitants du bidonville de la SAS ont hiss� l�embl�me national sur l�ensemble de leurs baraques. Pour eux, cette cit� compte des centaines de moudjahidine, fils de chahid et patriotes ayant souffert des affres du colonialisme, d�o� leur �tonnement quant aux all�gations sur l�atteinte � l�embl�me national. Par contre et concernant le d�ploiement de celui de l�Hexagone, ils le lient � des jeunes inconscients qui n�ont pas v�cu la douloureuse p�riode coloniale. Leur geste est beaucoup plus une bravade aux autorit�s qu�un quelconque autre sentiment pour l�ancien colonisateur. Il est � mettre � l�actif de leur situation sociale (ch�mage, logement pr�caire et oisivet�), constituant un terreau id�al pour des manipulateurs bien implant�s dans cette cit�, notamment au niveau du bidonville de la SAS. Ces derniers sont des barons de la harga et de la drogue qui cherchent � maintenir leur mainmise et sauvegarder leurs gros int�r�ts en incitant les jeunes � affronter les forces de l�ordre. Il y a aussi d�irr�ductibles activistes islamistes tapis dans l�ombre et qui profitent du d�sarroi de ces jeunes pour assouvir leurs sombres desseins, expliquent de vieux habitants de ce quartier. Les repr�sentants de la soci�t� civile de cette importante localit� de plus de 40 000 habitants demandent � la justice d��tre cl�mente envers ces derniers et de revoir les lourdes peines prononc�es � l�encontre des autres condamn�s qui ont toujours ni� toute participation dans ces �meutes. Pour rappel, le tribunal d�El Hadjar, a prononc�, d�but juillet courant, au cours de deux audiences distinctes, des peines allant de 8 � 2 ans de prison ferme � l�encontre de 18 individus mis en cause dans les �meutes ayant �clat� le 18 juin �coul� � Sidi Salem. Les peines les plus lourdes (8 ans) ont concern� huit �meutiers, dont un militaire, un gendarme, un �tudiant et des fonctionnaires. Il leur est reproch� d��avoir port� atteinte � un symbole de l�Etat en br�lant l�embl�me national et d�fil� avec celui de la France�. Les dix autres ont �cop� de 6 � 2 ans de prison ferme pour les chefs d�inculpation de �r�bellion, destruction de biens publics et priv�s et troubles � l�ordre public�. L�autre proc�s, tenu deux jours auparavant, concernait 15 autres impliqu�s dans les m�mes �meutes de Sidi Salem. Ils ont �t� condamn�s � des peines de 5 et 4 ans de prison ferme. Sans �tre impliqu�s dans celui d��atteinte � l�embl�me national�, ces derniers r�pondaient par contre � des actes de �r�bellion, destruction de biens publics et priv�s et attroupement ill�gal�. Le bidonville de la SAS, datant de l��poque coloniale et situ� en plein centre de la localit� de Sidi Salem, abrite dans des conditions pr�caires pr�s de 2 500 familles. Il avait connu, deux jours durant, les 19 et 20 juin �coul�, de graves �meutes ayant fait de nombreux bless�s parmi les forces de l�ordre et les �meutiers. Ces derniers r�clamaient des logements sociaux locatifs. Les �chauffour�es n�ont pris fin qu�avec l�intervention du wali de Annaba qui a r�uni des repr�sentants de la soci�t� civile de Sidi Salem au si�ge de la wilaya. Apr�s un d�bat ouvert o� chacun a pu exposer les probl�mes quotidiens de cette agglom�ration, le chef de l�ex�cutif de wilaya leur avait pr�sent� en d�tail les programmes de relogement concernant ces familles dont 450 logements sont d�j� r�alis�s et deux mille autres en chantier. �Le recasement de la totalit� des familles de la SAS ne pourrait exc�der la fin 2011, comme nous avons sign� un arr�t� portant attribution exclusive de ces logements aux familles de ce bidonville. Ainsi, et m�me si nous ne sommes plus � la t�te de cette wilaya, personne ne pourra d�tourner ces logements � d�autres fins ou pour des habitants d�autres quartiers �, avait tenu � rassurer le wali d�Annaba, lors de cette rencontre.

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