Contrairement aux années précédentes, ce Nouvel An n'a pas été accompagné par la hausse des prix des produits alimentaires. La plupart des fruits et légumes ont conservé les prix des dernières semaines et les produits d'épicerie, leurs prix habituels. Seuls quelques fruits secs ont connu une «légère» hausse de prix. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - En ce début de l'année, les prix des fruits et légumes semblent plus ou moins stables. Les légumes les plus indispensables ont pratiquement gardé les mêmes prix d'il y a quelques semaines. Seuls ceux hors saison affichent des prix exorbitants. Toujours est-il, même les prix qui persistent depuis des semaines restent, eux aussi, assez élevés pour nombre de ménages. Pis encore, tous ces prix vont certainement s'envoler aux premières chutes de pluie. Samedi 4 janvier 2020, au marché «T'nache» de Belouizdad à Alger, ses étroites allées étaient noires de monde. Cet afflux est, pourtant, tout à fait habituel pour un week-end. Sur les étals, une grande variété de belles marchandises. Les ardoises destinées pour l'affichage des prix sont par contre absentes. Les clients sont ainsi contraints de demander à chaque fois, les prix des produits. Une des nombreuses ruses des marchands pour intimider les clients. La preuve : les vendeurs leur répondent souvent avec nervosité. L'incontournable oignon a maintenu son prix de 50 dinars le kilogramme. La tomate, elle, est cédée entre 70 et 100 dinars. Un prix qui varie selon la qualité de ce produit. La carotte et le navet s'accordent sur 70 dinars le kilo, tandis que la courgette a grimpé jusqu'à 140 dinars. La laitue est proposée à 80 dinars et l'haricot vert vendu à 350 dinars. Quant à la pomme de terre, elle est cédée à 60 dinars le kilo. Le tubercule fait justement de la résistance puisque son prix n'a pas connu de baisse depuis des mois. Ni la nouvelle production, ni la disponibilité du produit n'ont affecté son prix. Côté fruits, ces marchandises rivalisent presque avec des produits de luxe. Leurs prix restent toujours inaccessibles. Même ceux de saison voient leurs prix exagérés. A l'exemple de l'orange qui est proposée à 120 dinars le kilo et la mandarine à 200 dinars. La grenade est vendue à 120 dinars, la banane à 250 dinars et la pomme à 350 dinars. Côté épicerie, quelques produits ont connu une hausse de prix, notamment les fruits secs tels que les pruneaux, les abricots secs, les amandes et les cacahouètes. Une augmentation justifiée par le fait que ces marchandises proviennent de l'importation. Même si les vendeurs considèrent ces augmentations de «minimes» puisqu'elles ne dépassent pas les 50 dinars par kilogramme, les consommateurs, eux par contre, les ressentent vraiment. Ry. N.