Saluant l'ouverture des consultations bilatérales avec des personnalités nationales, des leaders des partis politiques et de la société civile et le projet de la révision profonde de la constitution, le parti Talaie El Hourriyet ne manque pas d'émettre des «remarques» sur ces deux démarches concomitantes. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Concernant d'abord les concertations lancées récemment par le président de la république, le bureau politique du parti qui a tenu, hier samedi, sa toute première réunion mensuelle en l'absence de son désormais ex-président démissionnaire, Ali Benflis, et tout en appelant à la «promotion de cet exercice et le consacrer en mode de gouvernance en Algérie, souhaite, néanmoins, que le «contenu et les objectifs de ces consultations soient portés, en toute transparence, à la connaissance de l'opinion publique nationale». Pour ce qui est, ensuite, du projet de révision profonde de la constitution, le parti réclame des «mécanismes adéquats pour la représentation populaire la plus large possible, à toutes les étapes du processus, et non seulement au niveau du processus référendaire». Car, estime-t-il, la profonde réforme constitutionnelle revendiquée par le Hirak est un «exercice éminemment politique et que le lancement de tout processus de révision constitutionnelle doit être l'occasion de redonner la parole au peuple qui détient le pouvoir constituant, en mettant en place des mécanismes adéquats pour la représentation populaire la plus large possible, à toutes les étapes du processus, et non seulement au niveau du processus référendaire». Par ailleurs, mettant à profit la célébration de la fête nationale Amenzu n'Yennayer, jour de l'An amazigh, le bureau politique de Talaie El Hourryiet a réaffirmé l'attachement du parti à «l'unité et à la cohésion nationales» et appelle au «respect, par tous, des symboles de la Nation qui constituent le ciment fédérateur de l'unité nationale». Il se félicite de l'élargissement de certains détenus du Hirak et appelle à la poursuite de la libération de tous les autres détenus du Hirak, invitant, dans la foulée, les autorités publiques «à éviter d'exacerber les tensions à travers les interpellations de citoyens, qui manifestent pacifiquement pour exprimer leurs aspirations à un profond changement et l'édification d'un Etat de droit et d'un régime démocratique». M. K.