Heureux sont les habitants de l�immense quartier Akid-Lotfi, qui n��tait jusqu�� ces derniers mois qu�une succession d�alignement d�immeubles � l�est d�Oran. Les associations de quartier, de mani�re cyclique, interpellaient les autorit�s locales pour revendiquer des am�nagements urbains, le rev�tement des rues qui n��taient que des pistes, une am�lioration de la collecte des ordures, plus d��clairage public, sans compter les probl�mes d�alimentation en eau, etc. Mais cette ann�e, la gal�re dans des cit�s dortoirs d�shumanis�es est bien loin gr�ce au CCO. Une v�ritable aubaine pour ce quartier, que la r�alisation du centre des conventions, accueilli avec satisfaction par les habitants de Akid Lotfi, les seuls � profiter des retomb�es de cette structure. Les am�nagements urbains qui ont �t� men�s � coup de millions dans le cadre du LNG16 d�avril 2010, comme la r�alisation de rond point avec jet d�eau, les boulevards agr�ment�s d�espaces verts et de palmiers, etc. sont aujourd�hui r�appropri�s par les familles surtout en cette p�riode estivale . Il est 23h30 et aux abords du CCO une vie nocturne, conviviale, familiale s�exprime : les boulevards, le jet d�eau, les espaces de promenade sont envahis par les habitants du quartier ; femmes, enfants, jeunes et moins jeunes peuvent en effet fuir la chaleur moite de leurs appartements pour des soir�es en plein air, assis sur la pelouse ou sur des chaises de plage. La pr�sence de la police apporte la s�curit� pour ces familles qui durant une bonne partie de la soir�e vont rester ainsi � la belle �toile. Certains sont venus avec des boissons fra�ches, d�autres avec des thermos de th�, les enfants se roulent sur la pelouse ou jouent au ballon, les plus grands s�adonnent aux jeux de dames ou de cartes, les femmes assises en cercle papotent, de jeunes couples prom�nent dans la poussette leur b�b� et tout cela dans une ambiance qui respire le bien-�tre et la d�tente. Certains viennent m�me de quartiers plus �loign�s comme Es-Sedikia pour profiter de quelques heures de fra�cheur en ces lieux agr�ables. C�est la preuve que s�il est donn� l�occasion � la population oranaise de pouvoir disposer d�espaces et de lieux de d�tente, elle sait en profiter tout en respectant ces lieux et retrouver ainsi la convivialit� d�antan. C�est la meilleure fa�on de permettre � la population de chasser le stress sans trop de frais et de faire na�tre chez elle un sentiment d�appartenance � la cit�. L�endroit a tellement subi de transformations que les courtiers de l�immobilier ne s�y sont pas tromp�s : un F3 � Akid-Lotfi atteint aujourd�hui les 650 millions de centimes, soit plus de deux fois sa valeur d�avant la r�alisation du CCO. Fay�al Moulay Des for�ts urbaines pour trois communes Trois communes, Oran, Bir-El-Djir et Gdyel, ont �t� retenues par l�APW d�Oran en vue de concr�tiser le projet de cr�ation de for�ts urbaines. Ce projet d�envergure, initi� par la commission de l�hydraulique, des for�ts et de l�environnement de l�APW, s�inscrit dans le cadre des efforts d�ploy�s pour l�embellissement de la ville afin de rester dans la dynamique des pr�paratifs du LNG16, un rendez-vous qui a prouv� que faire d�Oran une vitrine propre reste possible, ont soulign� les initiateurs de ce projet. Ainsi, il a �t� sugg�r� une for�t urbaine pour chaque commune et trois seulement ont �t� retenues dans un premier temps pour lancer ce projet avant la fin de l�actuel mandat des �lus de l�APW d�Oran. A. Z. La direction des affaires religieuses veut r�cup�rer ses biens Quatre actions en justice ont �t� intent�es derni�rement par la direction des affaires religieuses afin de r�cup�rer ses biens. Ce sont des �difices ou des lots de terrain lui appartenant et dont les dossiers ont �t� transmis � la justice, ont pr�cis� des sources proches du dossier. La premi�re affaire concerne un immeuble de deux �tages avec des locaux commerciaux situ� au quartier de M�dina J�dida et dont l�un des occupants a refus� de payer son loyer. La deuxi�me affaire concerne un lot de terrain situ� � Es-S�nia, une autre affaire qui est entre les mains de la justice. Pour ce qui est du quartier de Maraval, la direction des affaires religieuses de la wilaya d�Oran envisage �galement de r�cup�rer un lot de terrain de deux hectares situ� � c�t� de la mosqu�e El-Atrach-Essenouci. Ce lot a �t� exploit� irr�guli�rement pour la construction d�une vingtaine de villas. Quant � la derni�re affaire, les m�mes sources pr�cisent qu�il s�agit de r�cup�rer un �difice de douches publiques situ� � proximit� de la mosqu�e El- Fallah dans le quartier de M�dina J�dida. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que la direction du cadastre a �t� saisie pour recenser tous les biens wakfs r�partis � travers la wilaya et de communiquer les r�sultats � la direction des affaires religieuses.