D�c�d� r�cemment d'une crise cardiaque � l'�ge de 82 ans, Nicolas Hayek laisse derri�re lui un patrimoine immense. Parti de rien, cet l�entrepreneur helv�te d�origine libanaise r�volutionna le monde moribond de l'horlogerie suisse, cr�ant le �luxe abordable � � travers la mythique montre en plastique. Un concept qu�il souhaitait appliquer � l�automobile avec le projet Swatchmobile. Fort du succ�s des montres Swatch, Nicolas Hayek se lance, au d�but des ann�es 1990, dans l�aventure automobile avec un r�ve en t�te : cr�er une minivoiture �lectrique � l�image de ses gardetemps acidul�s et bon march�. Dans un premier temps, le groupe Swatch se heurte aux refus de PSA et Renault, peu convaincus par la r�ussite commerciale de cette microcar verte. Volkswagen rel�ve le d�fi et fonde en 1 9 9 1 SwatchVolkswagen. Mais trop frileux, le constructeur de Wolfsburg se retire finalement du projet deux ans plus tard. L�horloger tente sa chance aupr�s de General Motors puis de Mercedes Benz. L�allemand souhaite en effet produire une minicitadine pour faciliter les d�placements en ville. Les deux parties parviennent � un accord au printemps 1994 et fondent la co-entreprise MCC (Mercedes City Car). Le constructeur de Stuttgart devient l�actionnaire majoritaire avec 51% des parts. Peu importe pour Hayek, son r�ve prend enfin forme.