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Le parti des Avant-gardes des libertés appelle à une «conférence nationale consensuelle» IL ESTIME LE TIMING DE L'AVANT-PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE «INOPPORTUN»
Le parti des Avant-gardes des libertés vilipende l'avant-projet de révision constitutionnelle, que ce soit dans son contenu ou dans son timing qu'il qualifie «d'inopportun», appelant, sur un autre plan, à la tenue d'une conférence nationale dans les «plus brefs délais» pour adopter, ensemble, une feuille de route à même de faire sortir le pays de la crise aiguë qu'il endure. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué sanctionnant une réunion de son bureau politique, le parti que préside à titre intérimaire depuis fin décembre dernier Abdelkader Saïdi en remplacement de Ali Benflis, qui a préféré rentrer chez lui après la dernière élection présidentielle, estime qu'une conférence nationale avec la participation de toutes les forces politiques et sociales de même que des compétences économiques relève d'une «urgence nationale». Un conclave qui devra, pour ce faire, établir, dans un esprit «consensuel», une «feuille de route», voire un «plan d'«urgence» à même de faire sortir le pays de la grave crise économique qu'il endure. Pour les Avant-gardes des libertés, les « difficultés économiques et l'entêtement à maintenir la gouvernance en cours sont annonciateurs de turbulences sociales à courte échéance». Et de considérer que «l'absence d'un vrai plan de réformes structurelles pour, notamment, contrecarrer l'économie informelle et la répartition aléatoire des dispositifs de soutien qui coûtent cher à l'Etat et l'organisation stérile du système financier sont autant de facteurs qui pourront attenter à l'économie nationale». Pour le parti, la relance industrielle et touristique et la réforme du secteur agricole figurent encore au bas des préoccupations de l'Etat alors que l'urgence dicte de leur accorder toute l'importante requise en ce sens que cela relève d'une obligation pour une économie diversifiée. Et de considérer que le timing de l'avant-projet de révision constitutionnelle n'est pas «opportun» en ce sens que la démarche intervient dans le contexte d'une grave crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus. Il estime qu'il était indiqué de «reporter tout projet, indépendamment de son importance, ultérieurement». Un avant-projet de révision constitutionnelle qui, affirme le parti des Avant-gardes des libertés, a «tronqué les aspirations du mouvement populaire du 22 févier, les réduisant à des revendications sociales à l'effet de voiler les revendications d'un changement radical du système politique qui dicte des réformes structurelles pour l'émergence d'une économie créatrice de richesses et de postes d'emploi et la répartition du produit de la richesse nationale avec plus d'équité». Il estime également que la «prédominance de l'institution présidentielle dans l'architecture institutionnelle est confortée par la proposition du poste de vice-président de la République avec des prérogatives de substitution avec possibilité de nomination d'un chef de gouvernement en dehors de la majorité parlementaire et de légiférer par ordonnance en situation d‘urgence durant la session parlementaire». M. K.