Initialement prévu le 11 avril dernier avant son ajournement en raison de la pandémie de coronavirus, le congrès extraordinaire du Front des forces socialistes (FFS) pourrait se tenir à la mi-juillet prochaine. La crise qui ébranle le doyen des partis de l'opposition depuis des mois pourrait enfin voir le bout de tunnel prochainement à l'occasion d'un congrès extraordinaire qui devrait intervenir au début de la seconde moitié du mois de juillet prochain. Un congrès pour les besoins duquel une demande d'autorisation sera déposée au courant de la semaine en cours. C'est ce que le premier secrétaire national du parti nous a affirmé, hier dimanche. «En fait, il s'agit d'une simple réactivation de la demande faite pour le congrès prévu le 11 avril dernier avant son report à cause de la crise sanitaire induite par la pandémie de coronavirus», soutient Hakim Belahcel. Notre interlocuteur poursuit en déclarant que la commission nationale de préparation dudit rendez-vous, coprésidée par Mohand-Amokrane Chérifi et Mohamed Nebbou, est à l'œuvre. Une mission relativement facile puisqu'il s'agira beaucoup plus de réunir les conditions logistiques pour la réussite de ce conclave de tous les espoirs, sa composante étant la même que celle du congrès extraordinaire du 20 avril 2018. À propos de la disponibilité des divers protagonistes d'une crise qui couve au sein du doyen des partis de l'opposition et dont le dernier épisode en date est la démission de trois membres de l'instance présidentielle, à savoir Mohand Amokrane Cherifi, Brahim Meziani et Sofiane Chioukh, ce qui, statutairement parlant, signifie la fin de mission pour cette instance mise sur pied pour pallier le retrait du chef charismatique et fondateur du parti, feu Hocine Aït-Ahmed, lors du congrès de mai 2013 auquel ce dernier n'avait pas pris part, Belahcel parle de contacts et de bons offices entrepris dans ce sens. En tout état de cause, explique-t-il, «ce congrès extraordinaire est l'issue salutaire prévue, par ailleurs, dans l'article 48 des statuts du parti», précise encore notre source qui dit attendre beaucoup de ce congrès qui pourra apporter sérénité et cohésion. Il faut rappeler, enfin, que la crise latente du FFS a connu plusieurs épisodes dont le «plus significatif» du fossé qui sépare les protagonistes, a été la mise sur pied de deux directions parallèles, avec deux premiers secrétaires nationaux, l'une s'étant emparé du siège national du parti et l'autre du sceau et des finances du Front. M. K.