Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique salue les efforts consentis par le comité d'experts ayant élaboré l'avant-projet de révision constitutionnelle que préside le Dr Ahmed Laraba. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Tayeb Zitouni, qui effectuait, hier mardi ,sa première sortie publique, près de vingt jours après son plébiscite à la tête du parti, en animant une conférence de presse, fait part de 58 amendements que le parti compte proposer à la présidence de la République. Des propositions dont 11 concernent uniquement le système de gouvernance et la pratique politique, précise-t-il, ajoutant que les débats au sein des structures du RND étaient «ouverts et sans condition, ni préalable», considérant que l'objectif était d'arriver à une «Constitution historique». Le nouveau secrétaire général du RND n'a pas manqué de vilipender ses prédécesseurs, une fois de plus , comme il l'a fait lors de son discours ayant suivi son plébiscite le 28 mai dernier. Ce qui s'apparente à une véritable opération de redorer le blason d'un parti comme ses pairs parmi les partis et autres organisations de masse ayant, de tout temps, accompagné le pouvoir en place. «Les directions nationales du parti ont, par le passé, pris de fausses positions et les militants n'ont fait qu'en assumer la responsabilité», dit Zitouni pour qui le RND «ne doit plus être un appareil de soutien» comme il l'a toujours été. Une flèche à l'endroit de ses prédécesseurs, notamment l'ex-secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, qui n'avait pas hésité à le renvoyer, lui et certains de ses pairs du mouvement de redressement, en décembre 2016. «Nous sommes un parti consensuel qui n'est ni de l'opposition ni de l'allégeance», poursuit-il dans une posture que le secrétaire général par intérim, Azzeddine Mihoubi, voulait imprimer au parti. Lors de son discours d'investiture à la tête du pari, le secrétaire général du RND avait, à ce titre, affirmé avoir mené ce combat «contre les comportements et les politiques marqués du sceau de «l'autocratie, de l'exclusion et des déviations des principes du parti», de cette ancienne direction, affirmant qu'il arrive au RND « de tomber malade mais ne meurt jamais». M. K.