Enfin, des mesures d'apaisement. Envers les moutons ! D'accord ! Les images montrant le général à la retraite Benhadid honoré aux festivités officielles du 5 Juillet, c'est bien. Mais il manque un truc ! D'accord, ça faisait chaud au cœur de voir cet officier brillant ailleurs que dans une cellule. Mais il manque toujours un truc. D'accord, il a eu droit au port du masque et à des «bousse-bousset» symboliques, Covid-19 oblige. Mais il manque toujours et encore un truc. D'accord, il a pu parler lors de cette cérémonie, même d'une voix faible, sans se faire aussitôt embarquer sur la portion d'autoroute qui jouxte le lieu de la fête. Mais, Mazal, il manque un truc. D'accord, l'institution dont il a été un fleuron a tenu à médiatiser cette cérémonie et donc à dire au monde que nous sommes, «non ! Cet homme n'est pas un pestiféré ! La preuve, il est là, parmi nous !» Mais il manque désespérément un truc. Quel truc, à la fin ? Me demandez-vous sur un ton forcément et légitimement excédé vu que je vous bassine avec mes «il manque un truc» depuis tout à l'heure. D'accord, vous avez raison ! Je vais vous dire simplement ce qui manque à ce tableau. Si le général Benhadid a été réadmis dans le cercle «vertueux», est redevenu sortable et fréquentable, c'est que dans l'épisode d'avant, juste avant, une main ou des mains l'ont fourré injustement en prison. Dit plus clairement, «Hagrouh» ! Et le voilà le truc qui manquait ! Ouais ! J'ai besoin de savoir qui lui a porté préjudice, en l'incarcérant injustement. Et surtout, si ce «Haggar» ou ces «Haggarine seront sanctionnés. Et ben voilà, je crois qu'il ne manque plus rien. Ah ! Si, tout de même ! Fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.