Un arrêté signé par le chef de l'exécutif le 11 août autorise la réouverture de onze plages pour cette saison estivale ou du moins ce qu'il en reste. Il s'agit des plages de Marsat-Ben-M'hidi, Moscarda 1, Moscarda 2, Aïn-Adjrud, Bider 1, Bider 2, Ouled-Benayad, Ouled-Abdallah, Sidna-Youchaâ, Agla et Tafsouft. À Rappeler que tous ces rivages ont fait l'objet d'étude dans le cadre du plan bleu, avant l'apparition de la pandémie. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place par les services de la Protection civile et de la gendarmerie, pour veiller au respect des mesures sanitaires comme la distanciation, les regroupements, et même les jeux collectifs et l'obligation du port du masque dans tous les lieux publics. Dans certaines localités, les responsables ont érigé des garde-fous, pour guider les visiteurs à l'aide de pancartes et de panneaux pour identifier les périmètres destinés à la baignade. Les Directions de la jeunesse et des sports, du tourisme et de la Protection civile ainsi que les Croissant-Rouge algérien mènent une campagne de sensibilisation dans ce sens. Toutes les plages ont été prises d'assaut, dès le premier jour de leur ouverture pour profiter à fond de cette très courte et particulière saison estivale. Cependant, le nombre d'estivants, notamment à Marsat-Ben-M'hidi fait craindre le pire, quant à l'application des consignes sanitaires. Dès le 15 août, il n'y avait pas le moindre espace libre sur le sable, ce qui n'augure rien de bon, si les baigneurs ne sont pas rappelés à l'ordre. Un été exceptionnel qui laissera certainement des traces. Les prudents ont choisi de rester chez eux, d'autres pensent déjà à la rentrée scolaire. M. Zenasni