Les épreuves de l'examen crucial du baccalauréat débuteront demain dimanche. À la veille de cet important rendez-vous, le ministre de l'Education nationale a donné les dernières directives susceptibles de garantir la réussite de cet examen tant attendu. Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - La réussite de cet examen représente un «enjeu» d'autant plus grand pour le gouvernement, cette année, au regard de la grave crise sanitaire que traverse le pays, et dont les conséquences se répercutent, aujourd'hui, sur l'organisation des épreuves du bac, qui viennent couronner la fin de l'année scolaire 2019-2020. Un défi qu'a, d'ailleurs, évoqué le ministre de l'éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, en marge d'une réunion qu'il a présidée jeudi dernier, et qui a regroupé les différents directeurs de l'éducation des 48 wilayas, ainsi que des membres de l'administration centrale. Dans cette optique, il a invité le personnel éducatif à user d'une «détermination inébranlable en redoublant d'efforts pour réussir cette grande épreuve». S'exprimant sur le déroulement «sans tache» des épreuves du brevet d'enseignement moyen (BEM), le responsable du secteur a salué la gestion qu'il juge «irréprochable» de cet examen, estimant qu'il n'y a aucune raison de penser qu'il n'en sera pas de même pour les épreuves à venir. Il a souligné dans ce registre, que le même protocole sanitaire sera appliqué, voire renforcé, lors de l'examen du baccalauréat. À ce propos, Mohamed Ouadjaout a insisté sur l'importance de faire respecter les mesures de sécurité édictées par le ministère de l'Education nationale et énoncées dans le dispositif de sécurité inhérent à la lutte contre le Covid-19. Le port du masque, le respect de la distanciation d'au moins un mètre entre un candidat et un autre, ou encore la prise de température pour chaque personne pénétrant dans l'enceinte des centres d'examen, sont autant de mesures obligatoires qui seront de mise pendant toute la durée des épreuves. Lors des travaux de la conférence nationale des directeurs de l'éducation, le premier responsable du secteur a, par ailleurs, rassuré une nouvelle fois, que les sujets qui seront proposés aux candidats des différentes filières, ne traiteront que des leçons contenues dans le programme scolaire enseigné pendant le premier et deuxième trimestre. Rappelons que Mohamed Ouadjaout a également prévenu contre toute tentative de triche, soulignant, à ce titre, que la fraude sous toutes ses formes est désormais criminalisée et «introduite dans le code pénal». Il a rappelé que des mesures anti-fraudes seront évidemment de rigueur. Les candidats auront donc été prévenus. C'est ainsi, dans une atmosphère marquée par moult appréhensions liées au contexte sanitaire notamment, que les potentiels bacheliers entameront leurs épreuves. Après six mois d'arrêt des activités scolaires, les candidats au bac ont participé au mois d'août dernier, à des séances de révision pour rattraper un tant soit peu leur retard. Plus de 200 000 élèves y ont assisté, selon le ministère de l'Education. Pour rappel, le nombre de candidats au bac a atteint 637 538 candidats dont 413 870 scolarisés et 223 668 libres. M. Z. Plus de 4 500 détenus passeront l'examen Les élèves de la 3e année secondaire entameront demain dimanche 13 septembre, les épreuves du baccalauréat de l'année scolaire 2019-2020. Cette semaine sera donc décisive pour les candidats scolarisés et les candidats libres dont des personnes incarcérées. Selon le ministère de la Justice, 4 647 détenus passeront l'examen du bac de la session de septembre. Quarante-quatre établissements pénitentiaires accrédités par le ministère de l'Education nationale en tant que centres d'examens officiels abriteront justement ces épreuves. Sous la supervision de l'Office national des examens et concours (Onec), les examens du baccalauréat en milieu carcéral seront encadrés par le personnel du secteur de l'éducation nationale comme le stipulent les dispositions de la convention établie entre le ministère de la Justice et le ministère de l'Education nationale, note-t-on dans le communiqué du ministère de la Justice. Les détenus candidats à l'examen de la fin du troisième cycle scolaire ont, eux aussi, assure la même source, bénéficié de cours de soutien afin de se préparer et de réviser les leçons du programme. Par ailleurs, le coup d'envoi de cet examen sera donné cette année, demain dimanche, premier jour du bac, à l'Etablissement de rééducation et de réadaptation de Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, au sud-ouest de la capitale. Rym N.