Cela fait des années qu'on évoque la situation insupportable vécue par les riverains de Sid el-Mazouni à R'hiba, où c'est tout un pan de l'histoire du vieux Tlemcen qui est en train de dépérir. Beaucoup de gens et certains responsables ignorent que ces lieux font partie de le médina historique de le capitale des Zianides, nous avons publié plusieurs écrits dans ces mêmes colonnes pour alerter les responsables sur la clochardisation de ce site historique. Cette placette est devenue une décharge sauvage qui défigure la cité et donne une certaine image de Bab-el-Djiad et ses environs. Sur un autre registre, l'accès à la cité est déjà très compliqué. Il s'agit en fait d'un seul accès, très étroit, à double sens, où le stationnement est interdit, sauf qu'à longueur de journée, les véhicules stationnent, ce qui oblige les automobilistes à faire marche arrière pour libérer le passage à d'autres. Cette anarchie provoque souvent des disputes et donne une piètre image à ces lieux, qui respiraient la quiétude autrefois. En cas d'urgence, il est difficile aux secouristes d'accéder pour évacuer un malade. C'est déjà arrivé, il n'y a pas si longtemps. La placette refaite complètement en pavé, interdite au stationnement par des haies métalliques, tout autour et avec une plaque le signifiant clairement, ne semble pas dissuader les gens et pour cause, cela fait des années que les services de sécurité ne sont pas intervenus pour faire respecter l'ordre. M. Zenasni 400 logements : une crise d'eau sans précédent Il est vrai que le manque d'eau se fait sentir un peu partout depuis le début de l'été, mais au niveau de la cité El-Habbak et les 400 logements, il n'y a pas une seule goutte d'eau depuis plus de 40 jours. Cette situation n'est pas nouvelle. Les habitants de cette banlieue ouest de la commune de Mansourah vivent un véritable calvaire. Plus de 4 000 personnes sont touchées par cette grave pénurie d'eau qui perturbe le quotidien des familles, qui ne savent plus à qui s'adresser ne serait-ce que pour avoir une explication. Le changement de responsables intervenu récemment au niveau de la direction de l'ADE et de l'hydraulique n'a rien donné pour l'instant. En attendant une solution d'urgence, des familles entières vivent dans des conditions intenables. M. Z.