Nul ne peut nier les efforts d�ploy�s ces derniers temps par l�ex�cutif pour concr�tiser de nombreux projets au niveau de la wilaya de Tlemcen. Le visiteur �tranger sera surpris par la mue qu�a connue la capitale des Zianides gr�ce � la r�alisation de diverses op�rations telles que l��clairage public, le bitumage des routes, la r�fection des trottoirs� De Bab-El-Djiad jusqu�� Bab- Wahran, des milliards ont �t� inject�s pour redonner � Tlemcen un certain �clat. En attendant le fameux front de mer de Lalla-Setti d�o� l�on pourra observer les rivages de la p�ninsule ib�rique. Pour cela, on ne peut qu�exprimer satisfaction et reconnaissance aux responsables. Toutefois, ces effets de modernisme s�arr�tent curieusement � la limite de la station El-Ouahiani � Imama. Qu��-t-on pr�vu pour cette banlieue de la commune de Mansourah o� rien n�a chang� depuis une d�cennie ? Il suffit aux responsables de faire une visite pr�s des 400 Logements, en passant par la cit� Ha� El-Badr (lotissement de l�Afit) pour constater l�autre facette de la ville. A partir de la cit� militaire vers Bouhanek ou le Champ de tir, c�est la d�solation. Le r�seau routier est � 80% d�t�rior� : inexistence de trottoirs, aucune campagne de reboisement, absence de gaz de ville � El- Habak. Le comble, m�me les routes qui restaient plus ou moins praticables font l�objet d�un sabotage (la disparition totale sous les d�combres de la double voie qui reliait le nouveau CFPA � la route nationale de B�ni- Mester). D�ailleurs, certains automobilistes habitant cette zone ont opt� pour le transport public car la m�canique subit un v�ritable massacre (que les responsables et les �lus utilisent leurs propres v�hicules et ils verront comment vivent les 15000 habitants r�partis entre le mont Bouhanak et le Champ de tir ! L�appel est lanc� au wali de Tlemcen pour r�parer certaines in�galit�s et faire de cette banlieue un endroit aussi agr�able que le centre-ville. M. Zenasni Hona�ne : le corps d'un harrag rejet� par la mer Samedi dernier, dans la petite localit� de Hona�ne, l��motion �tait � son comble pour cette population qui vit dor�navant au gr� des caprices de la mer. Le matin, les services de la Protection civile d�couvraient un corps sans vie sur la plage, il s�agit d�un harrag �g� de 30 ans qui n�a pas h�sit� � prendre la mer en cette p�riode de grands risques. Le corps de cette malheureuse personne est probablement celui d�un jeune qui a disparu de la commune de B�ni-Khaled. Pour ces jeunes d�sesp�r�s, m�me une mer d�mont�e n�est gu�re un obstacle pour fuir ce pays.