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Covid-19 : tout sur les tests de dépistage
TEST SEROLOGIQUE, PCR, TEST ANTIGENIQUE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 11 - 2020

Sur prescription de médecins ou sur propre initiative, de plus en plus de personnes ont recours aux tests de dépistage du Covid-19. Trois tests sont disponibles : la PCR, le test antigénique ainsi que le test sérologique. Pour les profanes, difficiles de s'y retrouver. Le Dr Mizi Ouallaoua Yacine, président du Syndicat national des laboratoires d'analyses, nous dit tout sur leur efficacité, leurs prix et le moment propice pour les effectuer.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, le ministère de la Santé ne jure que par la PCR dans le dépistage du Covid-19. Seules les personnes ayant été testées positives après avoir effectué ce test peuvent grossir les statistiques. Face à la flambée des cas, à la raréfaction des réactifs pour la PCR mais également au coût élevé de ce test, d'autres alternatives sont envisageables.
Le ministre de la Santé lui-même, pour qui la PCR était l'unique référence en la matière, vante les mérites du test antigénique. Quelle différence entre les deux ? Quand faut-il recourir à l'un ou à l'autre ? Le Dr Mizi Ouallaoua Yacine, président du Syndicat national des laboratoires d'analyses (Salam), fait le point sur les trois tests actuellement proposés. La PCR, dit-il, est le « test de référence » celui qui occupe la première marche du podium en matière de fiabilité. En quoi consiste-t-il ? Il s'agit d'un test de diagnostic moléculaire effectué après prélèvement d'un échantillon nasal qui est ensuite analysé à l'aide d'une méthode appelée amplification en chaîne par polymérase (PCR), qui détecte l'ARN du virus, soit le génome. En plus clair, il s'agit de vérifier la présence du virus. La méthode est très fiable, explique le président du Salam, grâce à la sensibilité du test qui est de plus de 90%. La technologie qu'il nécessite est cependant avancée. Pour pouvoir effectuer ce test, les laboratoires doivent être dotés d'un plateau technique pouvant coûter entre 7 et 10 millions de dinars sans compter les réactifs qui, à eux seuls, coûtent 4 000 dinars, à cela doit s'ajouter la formation du personnel des laboratoires.
Tous ces facteurs, explique le Dr Mizi, font de la PCR un test qui revient cher. Il faut compter entre 12 000 et 15 000 dinars pour l'effectuer. Si beaucoup de personnes trouvent les prix pratiqués par les laboratoires privés élevés, le
Dr Mizi rappelle qu'au niveau de l'Institut Pasteur, il faut compter
15 000 dinars pour effectuer le test à titre d'externe. En Europe, dit-il, le tarif pratiqué peut atteindre les 60 euros, estimant que le procès fait aux laboratoires privés est totalement injustifié puisque le débat, dit-il, devrait être à un autre niveau, celui du remboursement des tests par la Sécurité sociale.
Depuis quelques semaines déjà, le test antigénique s'impose pourtant comme une alternative. En quoi consiste-t-il ? À quel moment doit-il être effectué ? Notre interlocuteur explique que le test antigénique consiste à effectuer un prélèvement nasal pour détecter les protéines que produit le virus de Covid-19 appelées antigènes. Il permet de déterminer si la personne est infectée par le virus au moment du test. Il est, dit-il, très indiqué pour poser un diagnostic. Ses avantages ? Il est rapide : les résultats peuvent être disponibles au bout d'une trentaine de minutes. Il est fiable à hauteur de 60%.
Le Dr Mizi explique que si par exemple une personne est positive, le test le détermine tout de suite. Par contre, dit-il, un résultat négatif n'écarte pas totalement la contamination puisque le résultat dépend du degré de cette contamination au moment du prélèvement. L'idéal, dit-il, est de le réaliser quatre jours après avoir ressenti les premiers symptômes. Il s'agit, dit-il, d'un très bon substitut à la PCR. Il est d'ailleurs validé par beaucoup de pays exigeant des tests aux voyageurs pénétrant sur leur sol. Autre avantage non négligeable : le prix de ce test qui ne dépasse pas les 4 000 dinars.
Autre test passé au crible, celui dit sérologique qui se fait suite à une prise de sang. Ce dernier, explique le Dr Mizi, ne peut pas servir à détecter le Covid-19 au moment de l'infection. Il sert surtout à vérifier la présence d'anticorps, ce qui signifie que la personne a bel et bien été infectée. Il peut être automatisé ou rapide. Le premier est plus fiable que le second. Il ne peut alors être utile que pour les études épidémiologiques et non pas pour poser un diagnostic. Son coût ? Entre 1 500 et 4 500 dinars.
N. I.


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