A peine Zelfani relevé de ses fonctions, que le président Mellal annonce l'arrivée à la barre technique de la JS Kabylie d'un coach qui a eu déjà à faire le pompier pour sauver les Canaris de la relégation. Il s'agit de Youcef Bouzidi, entraîneur-trotter qui a bourlingué dans pratiquement toutes les grandes équipes de l'élite algérienne, mais aussi celles des petites divisions du pays. Bouzidi, appelé par feu Hannachi à prendre le relais de Noureddine Saâdi qui n'est pas parvenu à stabiliser l'équipe, sauvera la JSK du purgatoire et lui offrira l'opportunité de disputer une finale de Coupe d'Algérie perdue face à l'USMA, autre formation qu'il a eu à diriger juste après son départ de la barre technique du club kabyle et auquel il offrira un trophée de Supercoupe d'Algérie contre le CSC. Heureux de retrouver la cité des Genêts, Bouzidi qui aime bien les clubs de la Kabylie entend bien s'illustrer et permettre à la formation du Djurdjura de reprendre ses traditions de club conquérant. Pour ce faire, il comptera sur l'aide de Mourad Karouf et Aomar Hamenad comme adjoints, ainsi que Kamel Abdeslam en tant que directeur sportif. L'ancien ailier de la Jumbo JET qui avait annoncé son retrait pour dénoncer le maintien «abusif» de l'entraîneur tunisien Zelfani, est revenu à de meilleurs sentiments. Une petite parenthèse est nécessaire à propos de ce bras de fer Abdeslam- Mellal- Zelfani qui a fait une tierce victime. Kamel Abdeslam a, dans une déclaration à la télévision, évoqué la stature du coach tunisien qui, à son avis, «ne mérite même pas d'entraîner l'équipe de Bordj-el-Kiffan». Un propos qui a mis en émoi les anciens joueurs de la JSFE (Jeunesse sportive de Fort-de-l'Eau), actuellement dénommée CRBBK, qui ont tenu à faire rappeler à Kamel Abdeslam, lui-même ancien joueur de l'ex-JSFE, que leur club faisait partie des meilleurs d'Alger, en témoignent ses performances en D2 et en Coupe d'Algérie grâce à des footballeurs de renom. Certainement que la réflexion-comparaison faite par l'ancien joueur de la JET n'avait aucune intention de nuire au club de ses premiers amours, lui qui continue de faire honneur à son appartenance à la ville côtière qui l'a vu naître en 1958 grâce à son studio-photos qui immortalise aussi bien les images de la JSK, avec laquelle il a connu tant de joies et de sacres, que du CRBBK où il a commencé à taper dans un ballon et à attirer les regards des dirigeants du club kabyle. M. B.