Le billet d'hier a fait réagir des lecteurs qui «défendent la liberté de circulation des biens». Primo, je ne vois pas ce que vient faire la liberté dans la décision économique ou commerciale d'un Etat souverain qui fixe les règles de l'import-export selon ses propres besoins. Secundo, j'ai fait part de mes réserves quant à l'anarchie que peut occasionner une telle décision. Le citoyen «libre» d'importer la voiture de son choix se retournera tôt ou tard contre l'Etat si les pièces de rechange venaient à manquer. Tercio, rien n'empêche d'aménager le marché de l'occasion en faisant appel aux concessionnaires professionnels et en les autorisant à importer ces voitures de moins de 3 ans dans les marques qu'ils sous-traitaient. Ainsi, on pourra au moins les aider à amortir les pertes funestes des années Tahkout and Co. M. F.