La c�r�monie d�ouverture de la session parlementaire d�automne se d�roulera demain. Outre les ordonnances pr�sidentielles de cet �t�, les d�put�s et les s�nateurs auront � d�battre et � adopter la loi de finances et le budget de l�ann�e 2011. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les parlementaires reprendront, d�s demain, leur place dans les trav�es de l�Assembl�e populaire nationale et du Conseil de la nation. Une session qui devrait, sans nul doute, ressembler aux pr�c�dentes. Une fois la c�r�monie officielle exp�di�e, les parlementaires se contenteront de faire �acte de pr�sence � pour adopter les textes de loi impos�s par le pouvoir ex�cutif. A commencer par la s�rie d�ordonnances pr�sidentielles prises r�cemment par le pr�sident de la R�publique. Loi de finances compl�mentaire pour 2010, pr�vention et lutte contre la corruption, Cour des comptes, r�pression de l'infraction � la l�gislation et � la r�glementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l'�tranger, monnaie et cr�dit, toutes ces ordonnances pr�sidentielles seront ent�rin�es sans h�sitation par les d�put�s et les s�nateurs. Les membres de l�Assembl�e populaire nationale pourront se rattraper � l�occasion des d�bats autour de la loi de finances et du budget de l�ann�e 2011. Ils auront certes la possibilit� d�introduire des amendements � ce texte mais il n�est pas dit qu�ils seront retenus. Sur le plan du contr�le, les actions des parlementaires consisteront � pr�senter des questions orales. Durant la session de printemps, un groupe de d�put�s avait initi� une commission d�enqu�te parlementaire sur la corruption. Mais il n�est pas s�r que cette initiative puisse �tre men�e � terme puisque le bureau de l�APN n�a toujours pas donn� son aval. Idem pour la proposition de loi relative � la criminalisation des actes commis durant la colonisation. Le texte, pourtant propos� par des �lus du Front de lib�ration nationale, semble avoir �t� enterr�.