Les parlementaires reprendront du service demain à l'occasion de l'ouverture de la session d'automne du Parlement. La séance sera marquée par les discours respectivement de Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah. Lesquels donneront certainement un aperçu sur l'ordre du jour qui marquera cette session qui se prolongera légalement jusqu'à janvier prochain. Il est donc question pour les parlementaires, notamment ceux de la Chambre basse de dire oui aux différentes ordonnances (après publication au Journal officiel et donc leur entrée en vigueur) adoptées par le Conseil des ministres. Il s'agit des ordonnances relatives à la loi de finances complémentaire pour l'année en cours, la réactivation de la Cour des comptes, les amendements apportés à la loi portant prévention et lutte contre la corruption, le crédit et la monnaie. Cela, en attendant que les textes programmés pour les deux dernières sessions n'atterrissent sur le bureau de l'APN. C'est le cas des codes communal et de wilaya, mais aussi de l'ensemble des propositions de lois à l'initiative des députés qui continuent à croupir dans les tiroirs. Toutefois, les parlementaires se consoleront avec la présentation du programme d'action 2010-2014 qui devrait, selon des sources proches de la chambre basse, être présenté par le Premier ministre, à défaut du bilan d'une année à travers la déclaration de politique générale prévue par la Constitution. On aura certainement droit à de longues journées d'intervention et de prises de parole, les députés ne feront pas l'économie d'énergie, ce d'autant que la télévision sera là pour diffuser leurs interventions. Cela leur permettra de compenser le vide qui a marqué les précédentes sessions. A titre d'exemple, une seule loi a été débattue et votée par le Parlement lors de la dernière session, la loi relative à l'organisation des professions de commissaire aux comptes, de comptable et de comptable agréé. Une session marquée, notamment, par ce qu'on appelle la diplomatie parlementaire à travers le déplacement des locataires des deux hémicycles dans différents pays pour prendre part aux séminaires et autres journées parlementaires du pourtour méditerranéen ou régionales. Avec cette précision que le commun des électeurs n'a jamais eu vent de l'activité de ces «envoyés très spéciaux». F. A.