Alors que l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) poursuit, sans discontinuer, ses attaques contre les positions et retranchements des forces d'occupation marocaines, derrière le mur de sable, une autre bataille se livre sur le front diplomatique. Des voix de plus en plus nombreuses s'expriment pour condamner l'occupation du Sahara Occidental par le royaume du Maroc. La présidente de l'ONG américaine Defense Forum Foundation, Suzanne Sholte, a déclaré espérer que l'administration Biden annulera la «mauvaise décision» de l'ex-Président américain Donald Trump sur la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis. En Europe, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Anne Linde, a réitéré jeudi dernier la position de son pays concernant la question sahraouie, affirmant que le statut du Sahara Occidental ne peut être déterminé que par une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Un autre pays, le Timor oriental, s'engage en faveur de la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'accompagner dans son combat dans les forums internationaux. Le professeur universitaire colombien, Nestor Rosania, dans une interview à la Chaîne 3 de la Radio nationale, a estimé que le nouveau Président américain, Joe Biden, «qui suit une ligne plus démocratique» que son prédécesseur Donald Trump, peut revenir sur la voie de la légalité internationale en ce qui concerne le Sahara Occidental. L'occupation des territoires sahraouis sera sans doute à l'ordre du jour du prochain sommet de l'Union africaine (UA), prévu en mars prochain. A Addis-Abeba se tiennent les travaux de la 38e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), qui réunit les ministres des 55 membres du bloc panafricain, jeudi, avec la participation du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. A ce propos, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a appelé l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations-Unies (ONU) à redoubler d'efforts en vue d'instaurer la paix entre les deux Etats membres de l'UA, en l'occurrence la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Maroc. B. T.