Tout n'est pas au beau fixe au sein du leader du Championnat de Ligue 1. L'ES Sétif qui vient de rentrer du Ghana avec la moitié du sésame pour la phase des poules de la Coupe de la CAF, suite à sa victoire à Accra devant l'Asante Kotoko (1-2), connaît toujours sa «petite» crise financière. Ainsi, les joueurs impatients de voir les dirigeants tenir leurs promesses ont déclenché hier matin un mouvement de grève à l'occasion de la séance d'entraînement. Il a fallu l'intervention du président de la SSPA/Aigle Noir, Abdelhakim Serrar, pour que les camarades de Karaoui reprennent leur travail sous la conduite du coach tunisien Nabil Kouki. Les Sétifiens qui avaient repris leur préparation mardi, au lendemain de leur retour du Ghana, ont lancé ce mouvement de grève en signe de protestation contre la direction qui les fait miroiter depuis plusieurs mois. Certains éléments n'ont pas touché leurs dus depuis voilà 14 mois. Une longue attente qui n'a pas pour autant impacté la tenue de l'équipe durant les différents challenges. Mais, les dernières informations évoquant le retour de Djabou et la possibilité de faire venir Bourdim (MCA) durant le prochain mercato a mis le feu aux poudres. D'anciens joueurs parmi le groupe de Nabil Kouki ayant estimé que l'argent promis par des sponsors, attendu depuis quelques semaines, devrait d'abord servir au paiement des indemnités des joueurs qui font partie de l'effectif et non pas le recrutement. Hier, Serrar a promis que le problème des indemnités sera résolu «très bientôt» et que les rentrées d'argent attendues serviront au règlement du passif. Il annoncera que si recrutement il y aura, il sera financé par d'autres sources. Aussitôt cette nouvelle promesse faite, les joueurs sont revenus à de meilleurs sentiments pour préparer le match de dimanche prochain contre les Ghanéens de l'Asante Kotoko. M. B.