La pr�paration de la rentr�e d�octobre 2010 dans le secteur de la formation professionnelle a d�but� au mois d�avril dernier, juste apr�s que l�offre globale de formation fut d�termin�e, peaufin�e, arr�t�e et valid�e par la commission de wilaya. C�est sur la base de cette feuille de route que la direction du secteur a entam� un large et intensif programme d�information et d'inscription � m�me d�orienter les futurs demandeurs de formation. Sur le plan pr�visionnel, le secteur s�attend � accueillir 5 928 nouveaux demandeurs de formation. En plus de la reconduction des stagiaires qui sont d�j� en formation et donc reconduits, au nombre de 4 383, l�effectif global atteindra, apr�s la rentr�e prochaine, les 10 311 b�n�ficiaires de formation r�partie en 6 modes : r�sidentielle, par apprentissage, qualifiante en cours du soir, en �coles priv�es, en plus de la formation destin�e aux jeunes �g�s de 16 � 20 ans exclus du syst�me scolaire. Pour les futurs inscrits, le secteur offre 5 928 postes de formation, dont 5 248 en formation de base de niveaux 1, 2, et 3 475 de niveau 4 et 205 de niveau 5. A l�analyse des chiffres, on se rend compte que la formation par apprentissage est la plus dense, avec 47,28 % de l�offre de formation. Elle est m�me sup�rieure � la formation en r�sidence qui ne repr�sente que 32,48 %. Cela se comprend parce que la formation pratique est assur�e par des formateurs conventionn�s avec le secteur, tandis que la formation th�orique se r�sume � un horaire hebdomadaire r�duit au niveau d�un CFA. Le secteur offre 4 types de formation certifiant avec 1 825 postes p�dagogiques pour les certificats d�aptitude professionnelle (CAP), de ma�trise (CMP), de brevet de technicien (BT) et de brevet de technicien sup�rieur (BTS). A cet effet, 73 sections sont constitu�es. Pour r�pondre � cette forte demande de formation, le secteur dispose d�un institut national sp�cialis�, (INSP), avec 500 places p�dagogiques, � Khemis Miliana, auquel sont rattach�es 2 annexes de 300 postes, de 14 centres FPA r�partis � travers les diff�rentes communes de la wilaya repr�sentant une offre de formation de quelque 3 300 postes. A ces capacit�s, il faut ajouter 3 annexes et 10 sections d�tach�es, totalisant 1 160, auxquelles il faut ajouter 4 �tablissements priv�s agr��s, soit 106 postes fonctionnant par session de dur�e variable selon le contenu de la formation et le dipl�me auquel elle pr�pare. Sur le plan des capacit�s d�accueil, le secteur de la formation professionnelle va b�n�ficier de nouvelles structures et de programmes d�extension, de r�am�nagement et de r�habilitation en plus de celles d�j� existantes. D�j�, 3 CFPA sont en chantier et en cours de r�alisation. Ils sont implant�s � Tachta, Sidi Lakhdar et A�n Defla, le chef-lieu de la wilaya. Par ailleurs, au programme de ce quinquennal figurent la d�molition et la reconstruction de 3 CFPA, notamment ceux d�El-Amra, Miliana (CFPA Ali-Amar) et A�n Defla. On �voque aussi l��radication progressive des structures en pr�fabriqu�, l�extension des annexes ou leur reconversion en CFPA. Toujours dans le cadre de ce quinquennat, il est pr�vu l�inscription au programme la r�alisation de 6 INSFP (Institut national de la formation professionnelle). En outre, le secteur de la formation professionnelle s�appr�te � signer 30 conventions avec diff�rents secteurs : 11 avec le minist�re de la Justice au profit de 275 d�tenus, 20 avec l�Agence de wilaya pour l�emploi. Cependant, depuis des ann�es qu�on forme, on n�a jamais cess� de former partout et de d�livrer des dipl�mes cens�s �tre l�attestation d�une certaine inculcation de savoir et de savoir-faire, de pratiques permettant � chacun selon son niveau de s�ins�rer dans le march� de l�emploi. Au moins 12 dispositifs sont mis en place pour caser ces dipl�m�s. Tout ce qu�on offre, c�est un emploi consid�r� surtout comme une aide provisoire � l�insertion mais une aide qui ne dure que 2 ann�es... Apr�s ? C�est la d�brouille, mais surtout le ch�mage. Pour preuve, pour un concours de quelques postes, dont certains d�ailleurs sont purement annul�s m�me apr�s la parution des r�sultats partiels, ce sont des milliers de candidatures d�pos�es. Le pire, c�est que ces dossiers restent co�teux en documents administratifs et en temps et m�me financi�rement pour un demandeur d�emploi qui n�a aucune ressource. L�administration peut tr�s bien se contenter de documents essentiels en attendant la promulgation des r�sultats. Des questions fondamentales doivent �tre pos�es. A qui la faute ? A-t-on mal form� form�s et formateurs ? N�a-t-on pas form� en fonction de crit�res objectifs ? Quel pourcentage de form�s trouve un emploi ? Les statistiques, quand elles existent, restent non disponibles et surtout inaccessibles. Et puis, voil� que, depuis peu, ce qui �tait impensable il y a quelques ann�es, nous le voyons aujourd�hui : la main-d��uvre de qualification moyenne est l� sur nos chantiers. Un pays en fait tout en chantiers mais un taux de ch�mage diversement appr�ci�. R�sultat : pour trouver un emploi, il faut avoir un proche d�j� dans la place, un parent par exemple qui avant son d�part � la retraite place sa prog�niture. Il faut dire aussi que vient s�ajouter � ce ph�nom�ne celui du d�part vers un �ailleurs m�me incertain avec la harga�. Sinon que penser du d�part de nos cadres les plus brillants qui abandonnent tout ici pour s�expatrier et qui, une fois l�-bas, se voient confier un travail pour lequel ils ne sont pas pr�par�s : vendeur dans un centre commercial ou livreur de victuailles dans les administrations ? Un vrai d�bat s�impose car les moyens dont on dispose ne suffisent pas... Karim O. KHEMIS-MILIANA Trois dealers sous mandat de d�p�t Les services de la brigade de lutte contre le trafic et la vente de drogue de la S�ret� de da�ra de Khemis-Miliana viennent de mettre fin, durant la semaine �coul�e, aux activit�s n�fastes de trois dealers. Le premier a �t� interpell� et arr�t� le 2 septembre lors d�un contr�le alors qu�il se trouvait � bord d�un taxi clandestin en plein centre de la ville. Le comportement du passager, qui montrait des signes de nervosit�, a pouss� les policiers � proc�der � une fouille au corps. C�est alors qu�ils ont d�couvert sur lui � 17 grammes de drogue destin�s � la revente. Pr�sent� au juge d�instruction le 5 septembre il a �t� plac� sous mandat de d�p�t et incarc�r�. Le deuxi�me dealer a �t� arr�t� � bord d�un v�hicule par les services de la s�ret� urbaine du quartier Dardara, le 5 septembre dernier lors d�un contr�le pr�s de l�universit�, sur la RN 14. Selon des sources cr�dibles, il �tait en possession de 18 grammes de kif trait� destin� � la revente, en plus d�une arme blanche prohib�e. Pr�sent� au parquet le 6 septembre et entendu par le juge d�instruction, il a �t� lui aussi plac� sous mandat de d�p�t. Quant au troisi�me individu �g� de 36 ans, les inspecteurs de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra de Khemis Miliana ont proc�d� � une perquisition dans son domicile � la rue Tahraoui-Benmira, o� ils ont d�couvert 118 grammes de kif trait� destin� � la commercialisation. Pr�sent� � la justice mercredi 8 septembre, il a �t� plac� sous mandat de d�p�t par le juge d�instruction pr�s le tribunal de Khemis- Miliana.