D�cid�ment, le bras de fer entre la Coordination nationale des personnels intendances et �conomes (CNPIE) et la tutelle n�est pas pr�s de conna�tre son d�nouement. Le ministre de l�Education nationale semblant privil�gier la piste du dialogue, des syndicats automnes, � savoir l�Unpef, le Cnapest et la SNTE, seront re�us par son d�partement dans les prochains jours. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Alors que plus de 2 000 �l�ves n�ont toujours pas re�u l�aide de l�Etat de 3 000 DA � cause de la gr�ve r�p�t�e des intendants, le secr�taire g�n�ral de l�UGTA a refus� mercredi dernier de recevoir les membres de la Coordination des intendants, selon un de ses repr�sentants. D�autre part, l�Association des parents d��l�ves estime qu�il est temps que la tutelle trouve une solution pour mettre fin � cette situation qui n�a que trop dur�. Pour Benbouzid, il n�est pas question que les intendants b�n�ficient de certaines primes, comme celles li�es � la documentation et � la p�dagogie. Intervenant mercredi dernier dans l��mission Tahaoulat sur les ondes de la Cha�ne I de la radio nationale, Boubekeur Benbouzid a �t� cat�gorique quant aux revendications des intendants. �Les intendants et les �conomes n�ont pas droit � l�indemnit� d�exp�rience p�dagogique et � l�indemnit� de documentation. Seuls les enseignants ouvrent droit. Que ce soit dans le secteur de l��ducation ou celui de l�enseignement sup�rieur, seul le corps enseignant ouvre droit � ce type d�indemnit�s�, a d�clar� le ministre. Aux enseignants contractuels, Benbouzid a promis de payer tous leurs arri�r�s de salaire d�s cette rentr�e. �A l�avenir, ils seront pay�s tous les deux mois et n�auront plus � attendre jusqu�� la fin de l�ann�e�, a-t-il d�clar�. Le ministre a fait �tat �galement d�une correspondance que le ministre de l�Int�rieur a adress�e � tous les walis pour veiller � la prise en charge des revendications sociales des fonctionnaires au niveau local. Une enveloppe financi�re de 22 milliards de dinars a �t� d�gag�e pour la prise en charge des cantines scolaires, dont b�n�ficient 3 millions d��l�ves du primaire uniquement. Pour ce qui est de la gestion des �uvres sociales, tant r�clam�e par les syndicats autonomes activant dans le secteur de l��ducation, le ministre a d�clar� qu� �elle est toujours en phase d��tude et d��valuation�. Les syndicats autonomes du secteur, faut-il le rappeler, r�clament l�annulation de l�arr�t� minist�riel 94-158 fixant les modalit�s de gestion des fonds des �uvres sociales de l��ducation et en octroyant le droit exclusif � l�UGTA (protocole d�accord consign� par le ministre et les syndicats le 23 novembre 2009). Devant cet �tat de fait, l�Union nationale des professeurs de l��ducation et de la formation (Unpef) a, � maintes reprises, r�it�r� son appel au lancement d�une p�tition afin de r�colter un million et demi de signatures en vue de faire pression sur les pouvoirs publics pour promulguer un nouveau d�cret concernant les �uvres sociales et exiger la fin du monopole sur ce dossier. Pour ce qui est de l�enseignement d�excellence, l�obtention d�une note sup�rieure � 18/20 � l�examen du BEM sera exig�e en plus d�un concours d�admission. Benbouzid a d�clar�, � partir de Boumerd�s, lors d�une visite de travail et d�inspection � l�occasion de la rentr�e scolaire, que 90 % des projets relevant de son secteur et programm�s � la r�alisation au titre des diff�rents plans de d�veloppement ont �t� r�ceptionn�s. �Avec la concr�tisation des projets programm�s au titre du prochain quinquennal, nous pourrons atteindre une moyenne de 25 �l�ves par classe � l��chelle nationale �, a indiqu� le ministre de l�Education nationale. Il a relev�, en outre, la r�alisation durant cette derni�re d�cennie de 850 lyc�es, 1 800 CEM et plus de 3 500 �coles primaires, auxquels s�ajoutent de nombreuses salles extensives, des cantines scolaires et des salles de sport ainsi que plusieurs terrains matico.