La mise en œuvre de la stratégie de la transition énergétique en Algérie compte énormément sur la formation des ressources humaines et de l'élite dans ce domaine. Pour ce faire, un accord-cadre a été signé entre deux établissements de l'Enseignement supérieur et ces institutions économiques. L'Université des sciences et de la technologies Houari-Boumediène et l'Ecole nationale polytechnique ont signé, hier mardi à Alger, un accord-cadre entre les institutions nationales : le groupe Naftal, l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) et l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft). Une démarche qui signifie pour le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, le retour de notre pays à l'échelle du monde. «L'Algérie commence à avoir une visibilité scientifique. Nous sommes en train de réunir toutes les conditions pour réussir la transition énergétique», dit-il. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, assure pour sa part, que cette coopération permettra d'améliorer et de consolider la formation dans le domaine de la transition énergétique et des énergies renouvelables. Elle assurera également poursuit-il, «la formation et la coordination pédagogique, le soutien et le suivi pédagogiques à tous les participants à cette formation qui bénéficieront de tous les moyens pédagogiques et services de bibliothèques des établissements universitaires, afin de contribuer au développement et à la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique». Un accord qui représente pour le ministre de l'Industrie, Mohamed Bacha, une grande importance et une opportunité pour son secteur, afin de «renforcer ses compétences dans le domaine de la formation spécialisée au profit des ressources humaines dans les institutions économiques, notamment dans les filières industrielles concernées par les énergies renouvelables». Il précise à cet effet, que le secteur de l'industrie constitue un environnement adéquat pour attirer les ressources humaines qualifiées, afin d'accélérer la croissance et le développement du pays. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, souligne l'importance de la formation de l'élite et de la recherche appliquée pour la réussite de la transition énergétique. «Cette coopération comprend l'organisation d'une formation post-graduation spécialisée dans les énergies renouvelables qui permettra aux cadres et aux chercheurs de renforcer leurs capacités scientifiques et techniques dans ce domaine», dit-il. Rym Nasri