Une conférence de haut niveau est prévue mercredi prochain sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et les causes profondes de l'échec de l'organisation des Nations-Unies à mettre en œuvre son plan de règlement du conflit du Sahara Occidental, indique le Groupe de Genève. Le Groupe de soutien de Genève pour le Sahara Occidental organisera mercredi, 23 juin, une conférence-webinaire de haut niveau sous le thème «Le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», à l'occasion de laquelle seront abordées, notamment, les causes profondes de l'échec des Nations-Unies à résoudre définitivement la question sahraouie de façon à permettre aux Sahraouis de disposer d'eux-mêmes et de choisir la voie à suivre en vue de relancer le processus des négociations, à l'arrêt depuis 2019. Prendront part à cette conférence, notamment, le représentant permanent de Timor-Leste auprès de l'ONU et les organisations internationales à Genève, M. Francisco Dionisio Fernandes, et le représentant permanent de l'Afrique du Sud à Genève, M. Mxolisi Nkosi. Dans la liste des participants, figurent également la juriste, membre de la Commission de l'ONU chargée de l'identification pour le référendum au Sahara Occidental, Mme Katlyn Tomas, l'ancienne responsable des Affaires politiques aux Nations-Unies, Carmen Johns, et l'ancien chef de la Mission des Nations-Unies pour l'organisation du référendum au Sahara Occidental (Minurso), Francesco Bastagli. Le représentant du Front Polisario en Europe et auprès de l'Union européenne (UE), Oubi Bouchraya Bachir, participera également à cette rencontre. Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la Résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. Aps Alerte sur l'exploitation illégale de myrtilles à Dakhla Des exploitations de myrtilles sont actuellement en cours d'implantation dans la ville occupée de Dakhla au Sahara Occidental, alerte l'observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), appelant les détaillants à prendre des mesures contre «le financement de la colonisation marocaine». «Les myrtilles made in Morocco seront dans un futur proche non seulement fabriquées au Maroc, mais aussi au Sahara Occidental occupé», déplore WSRW sur son site internet. Citant Blueberries Consulting Magazine, l'observatoire affirme que «deux sociétés multinationales de baies ont commencé à produire dans la région» de Dakhla au Sahara Occidental occupé, relevant que de nouvelles fermes de ce type «sont actuellement en cours d'établissement». «Le Maroc cherche à attirer des investisseurs sur le territoire qu'il maintient sous occupation, prévient WSRW. Le WSRW rappelle qu'à l'heure actuelle, «la Cour de justice de l'UE examine à nouveau les importations de produits en provenance du Sahara Occidental occupé, au titre des préférences accordées dans le cadre de l'accord commercial de l'Union avec le Maroc». R. I.