La pandémie de coronavirus a imposé (au moins) un nouveau mot français en Algérie. C'est le nom commun «bavette» qui, on ne sait trop pourquoi, a été préféré à «masque» ou à «qinaâ» en langue arabe. Le parler algérien continue à emprunter à la langue française avec, parfois, des «adaptations» locales. Il y a, par exemple, «dodana» qui désigne le dos d'âne, le ralentisseur de vitesse très répandu sur nos chaussées. Il y a quelques jours, nous avons entendu à Alger un jeune dire à son ami qu'il va lui ramener une «paira» de chaussures demain. Il voulait dire, bien sûr, une paire de chaussures. Le français, apparemment, n'a pas encore dit son dernier mot en Algérie. K. B. [email protected]