La collecte des céréales, toutes espèces confondues, a diminué de moitié par rapport à la saison 2019/2020. Cette année les 5 CCLS, à savoir celle de Sidi-Bel-Abbès, Lamtar, Telagh, Mostefa Benbrahim et Aïn-el-Berd ont collecté 289 467 q contre 438 479 l'année dernière. Les raisons incombent à la pluviométrie qui a été des plus faibles. Durant les mois décisifs, à savoir ceux de février, mars et avril, on a enregistré respectivement 1,1 mm, 27,5 mm et 23,6 mm de pluies seulement. Au total, la collecte est de 268 005 q de blé dur, 138 025 q de blé tendre, 7 594 q d'orge, 18 q d'avoine et 24 q de triticale, une céréale qui est plus destinée au bétail qu'à l'homme, même si ce dernier peut en consommer. La zone d'action du chef-lieu de Sidi-Bel-Abbès a fait une collecte plus importante que celle de Mostefa Benbrahim, Telagh, Lamtar et Aïn-el-Berd, quelque 142 300 q de céréales, toutes espèces confondues, ont été collectés. Selon le directeur de la CCLS de Sidi-Bel-Abbès, 3 154 q d'orge ont été engrangés pour la prochaine saison de semailles, de quoi ensemencer seulement 3 000 ha, ce qui représente 2% des superficies totales, ce qui est très insuffisant. Celui-ci nous a confié que des agriculteurs ont préféré garder leur récolte d'orge pour leur propre besoin, alors que d'autres le vendent ailleurs à raison de 5 000 DA le quintal au lieu de 2 500 DA donné par la CCLS. Ces derniers ne bénéficieront pas des semences pour leurs prochaines semailles auprès de la CCLS. Quant au blé tendre, les semences suffiront amplement pour la prochaine saison de semailles à Sidi-Bel-Abbès. 100 000 q de blé dur collectés seront réservés à la consommation pour une durée de 200 jours et 40 200 q destinés aux moulins des sociétés de production de pâtes, couscous, etc. Pour terminer, la CCLS a, cette année, été loin des 200 000 q d'orge habituels, ce qui va certainement faire grincer les dents des agriculteurs qui ont ignoré celle-ci lors des récoltes pour aller le vendre ailleurs, et qui ne pourront pas bénéficier de semence d'orge. A. M. Des chaînes interminables devant les services de vaccination Un soleil de plomb et des chaînes interminables devant les services retenus pour se faire vacciner contre la Covid-19. Enfin le sursaut des citoyens dont la plupart prenait avec désinvolture la réalité de la maladie. Des cas importants de contamination et des décès dans l'entourage proche ou éloigné ont fini par les convaincre qu'on est face à un virus nouveau, méconnu et très dangereux. Plusieurs services ont été ouverts pour vacciner les populations, des caravanes qui sillonnent les localités de la wilaya et des clinomobiles pour les zones d'ombre, invitant les citoyens à venir se prémunir contre la maladie. Les deux chapiteaux installés pour la vaccination sur la place du 1er-Novembre et celle d'El Wiam ont été démontés à cause de la chaleur et du soleil ardent qui découragent les citoyens qui y sont exposés, faute d'endroits ombragés pour attendre leur tour. Mais, cependant à leur place, c'est le CAC (centre anticancéreux) qui a ouvert une aile à l'adresse du grand public tout âge confondu hormis bien sûr les enfants. Selon le directeur de la santé, Sidi-Bel-Abbès a réceptionné depuis le début de la campagne de vaccination quelque 100 000 doses de vaccin (Sinovac et Spoutnik). Ces doses sont largement disponibles pour vacciner un nombre important de citoyens. A. M. 1 251 infractions aux mesures sanitaires recensées Depuis juin à ce jour, les éléments de la police qui ont renforcé leurs patrouilles en vue de faire respecter les mesures sanitaires imposées dans la lutte contre la propagation de la maladie du coronavirus ont relevé 1 251 infractions dont 120 dans les transports (taxi où le siège passager à côté du conducteur ne doit pas être occupé, le nombre de passagers dépassé dans les bus et les cars, et le non-port de la bavette...etc.), 302 pour non-port de la bavette dans les commerces, administrations etc. et 30 infractions pour non-respect de la distanciation sociale notamment dans les commerces. 709 véhicules et 50 motocyclettes ont été mis en fourrière pour violation du confinement. C'est toute une armada de policiers qui est dispatchée dans les artères de la ville, dans les commerces, édifices publics pour faire respecter les mesures sanitaires. A. M.