L'athlète algérien Yasser Mohamed-Tahar Triki, auteur d'une 5ème place en finale du triple saut des Jeux olympiques-2020, avec un bond de 17.43 m, a battu de nouveau le record national de l'épreuve. Avec 10 centimètres de mieux que son précédent record d'Algérie (17,33 m), Triki a raté la 3e place du podium décrochée finalement, avec 4 cm de plus, par le Burkinabè Hugues Fabrice Zango (17,47 m). Ce dernier est détenteur du record mondial de la spécialité en salle (18,07) et recordman d'Afrique en plein air (17,82). La première place du concours des JO-2020 est revenue au Portugais Pedro Pichardo (17,98 m) suivi du Chinois Zhu Yaming (17,57). Quant à la 4è place, elle a été prise par l'Américain Will Claye, 3e meilleur performeur mondial (18,14 m), avec un saut de 17,44 m. Lutte libre Djahid Berrahal éliminé en 8es de finale L'Algérien Djahid Berrahal (125 kg) a été éliminé en huitièmes de finale de la lutte libre du tournoi des Jeux olympiques 2020 de Tokyo, jeudi à Makuhari Messe. L'Algérien (27 ans) a perdu son combat devant le Kosovar Shala Egzon (6-0). C'était le dernier lutteur en lice pour le tournoi olympique de Tokyo. Mercredi, Sid Azara Bachir (87 kg) avait été éliminé aux repêchages pour la médaille de bronze de la lutte gréco-romaine face au Serbe Zurabi Datunashvili, terminant son parcours avec une honorable 7e place. En lutte libre, Kherbache Abdelhak (57 kg), Fateh Benferdjallah (86 kg) ont été également éliminés en 8es de finale, après leur défaite face, respectivement, au Bulgare Vangelov Georgi Valentinov (11-0) et au Suisse Reichmuth Stafan (6-2). Sous la conduite du staff technique national, composé de Benjedaâ Maâzouz et Zeghdane Messaoud, sept ont pris part au rendez-vous nippon (4 lutteurs de la gréco-romaine et 3 de la lutte libre). Il s'agit d'Adem Boudjemline (97 kg), Sid Azara Bachir (87 kg), Abdelkrim Fergat (60 kg) et Abdelmalek Merabet (67 kg) en lutte gréco-romaine, alors que la lutte libre a été représentée par Kherbache Abdelhak (57 kg), Fateh Benferdjallah (86 kg) et Djahid Berrahal (125 kg). De son côté, Mohamed Fardj (97 kg) de la lutte libre a été testé positif au Covid-19 avant son départ à destination de Tokyo, de même que l'entraîneur Aoune Fayçal. Ayant tenu des propos racistes envers Azzedine Lagab Cyclisme : l'entraîneur allemand suspendu par l'UCI L'Union cycliste internationale (UCI) a suspendu, vendredi, jusqu'au 31 décembre 2021, Patrick Moster, directeur sportif de l'équipe d'Allemagne, qui avait tenu des propos à caractère raciste durant les Jeux olympiques 2020 de Tokyo. «Après l'incident du 28 juillet, la commission de discipline a immédiatement suspendu à titre provisoire M. Moster, arguant du fait que ces déclarations étaient discriminatoires et contraires aux règles élémentaires de décence», a expliqué l'UCI. «Moster a depuis reconnu devant la commission de discipline qu'il avait commis une infraction à la réglementation de l'UCI et a accepté une suspension jusqu'au 31 décembre 2021, durant laquelle Moster ne pourra participer à aucun titre, à aucun événement organisé sous l'égide de l'UCI», a-t-elle ajouté. Durant le contre-la-montre messieurs des JO-2020, Moster a fait une comparaison à caractère raciste alors qu'il encourageait l'un de ses coureurs Nikias Arndt, qui s'apprêtait à rattraper deux concurrents partis avant lui, l'Erythréen Amanuel Ghebreigzabhier et l'Algérien Azzedine Lagab. La scène a été diffusée à la télévision en direct. A l'issue de la course, Patrick Moster avait présenté ses excuses, avant d'être renvoyé en Allemagne sur décision du comité olympique allemand. Nikias Arndt, qui avait terminé à la 19e place à 3 min 45 sec du vainqueur Primoz Roglic, avait immédiatement condamné les propos de son entraîneur : «Je suis effaré et je veux clairement dire que je prends mes distances.» Handball Une revanche France-Danemark en finale Les handballeurs français affrontent le Danemark, champion olympique en titre, en finale des Jeux olympiques de Tokyo, pour une revanche cinq ans après la défaite des Bleus à Rio. En demi-finale, le Danemark, double champion du monde en titre (2019 et 2021) a dominé l'Espagne, double championne d'Europe en titre (2018 et 2020) 27 à 23, alors que les Français ont validé leur quatrième finale olympique consécutive contre l'Egypte sur le même score. C'est même la première fois qu'une équipe masculine de handball dispute quatre finales olympiques consécutives, les Bleus ont gagné les deux premières (2008 et 2012) et perdu la troisième (2016). Dans la première demi-finale de la journée, les Français ont péniblement disposé des Egyptiens, ne parvenant à se détacher qu'au début de la deuxième période (16-14, 36e). Très attendu après des performances en demi-teinte dans les matches-clés ces dernières années, le gardien Vincent Gérard a porté les Bleus. Auteur de 17 arrêts, à 44% de réussite, il a repoussé les assauts égyptiens. Offensivement, ce sont Dika Mem (5 buts, 50%) et surtout le revenant Hugo Descat, blessé aux adducteurs lors du dernier match de groupe et très efficace jeudi (5 buts, 100%) qui ont permis aux Bleus de l'emporter. Un peu plus tard, le Danemark, grand favori de la compétition, a dominé l'Espagne plus tranquillement. Les Danois ont pris l'avantage au score très tôt dans le match — deux buts d'avance à la 5e minute puis quatre à la pause — dans le sillage de leur star Mikkel Hansen. Inarrêtable, l'arrière gauche a inscrit 12 buts (75%), réalisant presque un sans-faute sur penalties (5/6). Les Danois se sont également appuyés sur une défense solide, incarnée par leur gardien Niklas Landin (12 arrêts). Comme à Rio en 2016, la finale, samedi à 21h locales, 12H GMT, sera donc un nouvel épisode dans les confrontations entre deux des nations dominantes du handball mondial ces dernières années. Athlétisme Dawid Tomala champion olympique du 50 km marche Le Polonais Dawid Tomala a été sacré champion olympique du 50 km marche, une des cinq épreuves délocalisées à Sapporo, à un millier de kilomètres au nord de Tokyo à la recherche de conditions météo plus clémentes, mais finalement comparables vendredi matin à celles de la capitale japonaise. Tomala, 31 ans et venu du 20 km marche, s'est imposé en 3h 50 mn 8 sec devant l'Allemand Jonathan Hilbert, à 36 secondes, et le Canadien Evan Dunfee, à 51 secondes. Le recordman du monde et champion du monde 2017, le Français Yohann Diniz, a abandonné peu après la mi-course, pour la dernière course de sa carrière. Antonella Palmisano championne olympique du 20 km marche L'Italienne Antonella Palmisano a été sacrée championne olympique du 20 km marche vendredi après-midi, une des cinq épreuves délocalisées à Sapporo, à un millier de kilomètres au nord de Tokyo à la recherche de conditions météo plus clémentes, finalement comparables à celles de la capitale japonaise. Le jour de ses trente ans et cinq ans après avoir terminé au pied du podium à Rio, Palmisano s'est imposée en 1h 29 mn 12 sec devant la Colombienne Sandra Lorena Arenas, à 25 secondes, et la Chinoise Liu Hong, à 45 secondes. JO-2024 Hidalgo prévoit «un tour de France» du drapeau olympique La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a prévu de faire faire «un tour de France» au drapeau olympique qu'elle recevra dimanche à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Tokyo, synonyme de passage de relais entre le Japon et Paris-2024. Dimanche soir, la maire de Paris recevra le drapeau de la gouverneure de Tokyo par l'intermédiaire du président du CIO (Comité international olympique), Thomas Bach. «Nous avons prévu, avec Tony, que ce drapeau, une fois arrivé à Paris, puisse être hissé notamment sur l'hôtel de ville mais surtout qu'il puisse aussi faire un tour de France», a-t-elle indiqué aux côtés du président du comité d'organisation des JO de Paris 2024, Tony Estanguet. «Je suis impatiente d'être à dimanche. Je pense à ce moment depuis très très longtemps», a-t-elle expliqué. Pendant que la maire de Paris sera dans le stade olympique de Tokyo, avec une séquence artistique d'une dizaine de minutes comprenant un morceau de musique composé par l'artiste Woodkid, des festivités se tiendront place du Trocadéro, dans la capitale française. Concert de l'artiste électro Woodkid, drapeau géant siglé Paris 2024, «de la taille d'un terrain de foo» a dit Tony Estanguet, hissé sur la Tour Eiffel, et survol par des avions de la Patrouille de France transportant deux heureux élus. «La délégation française sera présente à Paris», a aussi précisé Tony Estanguet. Le tout formera une sorte de «carton d'invitation» à l'édition de Paris-2024, a expliqué Anne Hidalgo, qui a insisté sur le fait que ces Jeux «avaient été pensés dès le départ comme des Jeux populaires». Elle s'est aussi souvenue du «12 février 2015» où elle avait reçu la proposition préalable de candidater pour les JO au cours d'une année où Paris était «meurtrie» par les attentats. «Dans ce moment terrible, imaginer que Paris pourrait accueillir le monde en 2024, nous a aidés à tenir et a redonné espoir», a-t-elle raconté. Interrogée sur le fait de savoir si la campagne présidentielle de 2022 pouvait avoir des incidences sur les JO, alors qu'elle est une candidate potentielle, elle a indiqué que les JO faisaient l'objet d'un «très large consensus» et qu'elle était «sûre d'une continuité». Venu assister à l'ouverture des JO de Tokyo, le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé que la cérémonie d'ouverture des JO-2024 de Paris aurait lieu sur la Seine, une piste sur laquelle le comité d'organisation travaille depuis plusieurs mois.