Pour les huit derniers mois, les statistiques �tablies par la Gendarmerie nationale sont rassurantes : de moins en moins de morts sur les routes en Alg�rie. M�me si le nombre de victimes demeure relativement �lev�, avec un peu plus de 1 900 morts, les chiffres obtenus hier aupr�s de la cellule de communication de cette institution indiquent une nette diminution des accidents de la route et du nombre de victimes, comparativement � la m�me p�riode de l�ann�e pr�c�dente. Les routes de S�tif, o� la Gendarmerie nationale a enregistr� pr�s de 700 accidents ayant fait 71 morts et 1 230 bless�s � soit 5,5 % des accidents et 4 % des victimes �, occupent le peloton de t�te des voies les plus meurtri�res du pays, suivies de pr�s par celles d�Alger, avec 60 morts et 694 bless�s, et Oran avec 55 morts et 901 bless�s. Le bilan des 12 407 accidents survenus durant les huit derniers mois fait �tat de 1 921 morts et 21 969 bless�s. Soit moins de 25 % de morts et moins de 28 % de bless�s que l�ann�e derni�re. Durant la m�me p�riode de l�ann�e 2009, la Gendarmerie nationale a en effet enregistr� 2 568 morts et 30 522 bless�s. L�homme, renseigne l�analyse faite par la gendarmerie, constitue la principale cause de ces accidents. A l�origine du carnage, figurent la perte du contr�le du v�hicule, l�exc�s de vitesse, le non-respect de la distance de s�curit� et des r�gles de priorit�, les d�passements dangereux et l�inattention des pi�tons. L�on remarque, par ailleurs, que l��tat des routes provoque de moins en moins d�accidents. A l�origine de 12 % des accidents il y a deux ans, le mauvais �tat des routes serait la cause de seulement 212 accidents, soit moins de 2 % (1,71 %). C�est peut-�tre l��effet autoroute�, livr�e partiellement � la circulation, mais, selon la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, ce sont plut�t le durcissement des mesures de surveillance sur les routes avec, notamment, l�installation de radars, de barrages fixes et les patrouilles inopin�es qui expliquent cette diminution des accidents de la circulation.