1.921 morts et 21.929 blessés ont été enregistrés par les services de la Gendarmerie nationale dans 12.407 accidents de la route au cours des huit premiers mois de l'année. Comparé au bilan de l'année dernière, à la même période, le nombre de morts a connu une baisse de 25,19%, selon le communiqué de la Gendarmerie national. Le nombre des blessés a également diminué de 28,02% tout comme a baissé le nombre d'accidents de 28,18%. La wilaya de Sétif vient en tête avec 71 morts, 1.230 blessés et 683 accidents; suivie d'Alger avec 60 morts, 694 blessés et 623 accidents et d'Oran avec 56 morts, 901 blessés et 584 accidents. On note par ailleurs que la perte de contrôle du véhicule (24,26%), l'excès de vitesse (21,17%) et les dépassements dangereux (9,57%) sont les principales causes de ces accidents. En 2008, l'Algérie occupait déjà le 4e rang mondial des accidents de la route, derrière les Etats-Unis, l'Italie et la France, et la 1ère place parmi les pays du Maghreb et les pays arabes, selon des chiffres fournis par les autorités algériennes. Ce triste palmarès est tel que les Algériens évoquent le terme de «terrorisme routier» pour qualifier ce phénomène d'accidents qui font plus de 4.500 victimes par an. Le parc automobile algérien, qui était de 2,2 millions de véhicules en 1996 est, aujourd'hui, estimé à plus de 5,5 millions d'unités.