Selon des sources au fait du dossier, la police de Larbaâ-Nath-Irathen s'est comportée avec un grand professionnalisme, même si on déplore le décès du jeune Djamel de Miliana. Des sources concordantes affirment que les policiers de LNI n'ont pas utilisé des coups de sommation afin d'éviter un embrasement général de la situation, ce qui était d'ailleurs l'objectif escompté par certaines parties, à l'image du MAK. En effet, au moment où des policiers de LNI participaient aux côtés des citoyens aux opérations de lutte contre le feu, leurs collègues réussissaient à secourir deux personnes d'une mort certaine. Le reste de leurs collègues, qui étaient aux abords du commissariat, ont été assiégés par une foule nombreuse et déchaînée qui soupçonnait que les citoyens arrêtés seraient les auteurs des feux de forêt qui ont ravagé la région. Les sages de la localité de LNI saluent même le sang froid des policiers qui ne sont pas tombés dans le piège qui leur a été tendu, car ils estiment que s'ils avaient recouru aux coups de feu de sommation, ils auraient provoqué, à coup sûr, un véritable désastre.