Une cacophonie g�n�rale a entour� ce dimanche l�op�ration de relogement de 40 familles au niveau de la commune de A�n-Hdjar, situ�e � 10 km au sud-ouest de Bouira, sur la RN8. Les autorit�s qui avaient pris la d�cision de reloger ces familles avec en m�me temps l�ordre de d�molir le site qui abritait jusque-l� ce camp de regroupement qui date de l��re coloniale n�avaient pas pris en consid�ration le retard mis par certains organismes, � l'image de la Sonelgaz, de la DUC et de l�ADE, dans l�ach�vement total des travaux au niveau du site d�accueil, c�est-�-dire les 40 logements LSL r�alis�s par l�OPGI � quelques dizaines de m�tres des lieux. R�sultat des courses : les familles � recaser se sont retrouv�es dans des F3 sans �lectricit�, sans gaz et pour les �tages sup�rieurs, sans eau. A l�ext�rieur, le spectacle est �difiant : le trottoir est en plein chantier, alors que les locaux sont tous au stade de carcasse. Rencontr� sur les lieux, le chef de da�ra de A�n-Bessem duquel rel�ve la commune de A�n-Hdjar a essay� de justifier cette d�bandade par le souci des autorit�s de reloger au plus vite les familles qui vivaient dans une situation pr�caire. Pourtant, le langage des autorit�s a toujours �t� autre, � savoir que pour reloger des familles dans des conditions meilleures, mieux vaut retarder ou attendre deux � trois mois que de faire dans l�improvisation ou la pr�cipitation. En somme, une attitude que beaucoup de familles relog�es ont tenu � d�noncer. Elles, qui sont cens�es �tre au summum de la joie, et qui se sont retrouv�es dans une situation des plus d�plorables. Cela �tant, du c�t� des autorit�s locales, le P/APC se voulait rassurant en nous rappelant l�engagement de la Sonelgaz � r�aliser le branchement en �lectricit� avant la tomb�e de la nuit et au fur et � mesure de l�installation des familles dans leurs nouvelles demeures, alors que pour l�ADE, l�un des responsables nous dira �tre sur les lieux pour r�gler certains d�tails en nous rappelant que le branchement a �t� fait depuis plusieurs semaines. Enfin, le P/APC nous affirmera que cette op�ration a permis � l�APC de recaser quelque 40 familles issues de deux sites et demi, et qu�au niveau de l�APC, deux autres sites, celui de A�t- Benamara et celui du centre-ville, qui comptent au total quelque 120 familles, attendent toujours leur d�molition pour en finir d�finitivement avec l�habitat pr�caire.