Le dernier long-métrage de Yahia Mouzahem La main de Meriem a été sélectionné dans la section «Premier film» du Festival international d'Amman en Jordanie. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Centre algérien du développement du cinéma (CADC) annonce la participation du long-métrage de fiction La main de Meriem de Yahia Mouzahem à la deuxième édition du Festival international d'Amman. «Le long-métrage a été retenu pour la section ''Premier film'' ainsi que sur la plateforme de distribution dans le cadre des Journées des Faiseurs de cinéma», indique le communiqué. La main de Meriem fait partie de treize projets sélectionnés dans les catégories «Développement» et «Post-production» parmi quarante-cinq soumissionnés. Si le film de Mouzahem obtient le premier prix, il aura droit à une participation, dans la section «Post-prod» au Festival de Malmö en Suède, un financement à hauteur de 21 000 dollars pour la post-production, ainsi qu'un total de 52 000 dollars offerts par différents organismes pour ce qui est du forfait de diffusion exclusive dans le monde arabe, du sponsoring, de services et d'aide à la post-production, d'étalonnage et de mixage. La main de Meriem est produit par le Centre algérien de développement du cinéma avec l'aide du FDATIC. Réalisé par Yahia Mouzahem d'après un scénario de Youcef Baâloudj, le film a cette particularité de mettre à l'affiche des stars des réseaux sociaux, à l'instar de Rifka, Mohamed Aberkane (alias Stanley), Nahla, Lydia Chabout, Abdelkrim Derradji, Amine Teffaha, Raouf Belkasmi, Yacine Rebbouh, Mohamed El Mahi, Wassim Belli, etc. La main de Meriem s'articule autour d'un voyage d'un groupe d'étudiants de l'Université de Bab Ezzouar au Sud algérien ; un périple semé de surprises et de situations burlesques. Parmi les protagonistes, Meriem, une étudiante ordinaire qui se voit confier la mission de sauver l'héritage de la reine touarègue Tinhinan, menacé par la cupidité de Youcef, un homme d'affaires véreux dont on découvre qu'il fut un archéologue reconnu frappé par la malédiction de la monarque après qu'il eut essayé de subtiliser une partie de ses bijoux. Le communiqué précise enfin que le tournage du film (réalisé entre Alger et Tamanrasset) touche à sa fin. Il sera ainsi le premier long-métrage de cinéma à faire appel à de jeunes influenceurs qui ne manqueront pas «de révéler leurs talents précieux pour le 7e art». Pour rappel, Yahia Mouzahem est un homme-orchestre du cinéma algérien. Connu pour avoir produit une dizaine de films dont Mustapha Benboulaïd d'Ahmed Rachedi et Le sang des loups de Ammar Si Fodil, il est aussi scénariste et réalisateur de films, de feuilletons et d'émissions de télévision. Il est notamment l'auteur du docufiction Tin Hinan, la série télé Zenka Story, dix documentaires dont Statoil, des courts-métrages amateurs ainsi que le long-métrage Lalla Zbida, produit dans le cadre de « Constatine, capitale de la culture arabe ». S. H.